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En effet, le Syndicat des officiers et marins de la pêche hauturière a réussi à tenir son sit-in cette fois-ci, après le report de celui qui devait avoir lieu mardi 8 du mois en cours suite à l’intervention des autorités locales d’Inzegane qui avaient réussi à empêcher les bus transportant quelque 500 employés du secteur de regagner la capitale.
Selon Abderrahmane El Yazidi, secrétaire général dudit syndicat, cette manifestation de protestation qui a connu un franc succès et s’inscrit dans le cadre du programme de notre lutte pour faire valoir nos doléances et défendre au mieux les intérêts et droits des marins et officiers pour ne pas se trouver du jour au lendemain au chômage ».
Le programme de réduction de 40% du nombre des navires de la pêche hauturière (Céphalopodiers) et autres mesures notamment le système des quotas et des arrêts biologiques récurrents, décidées par le département de tutelle ne bénéficieront ni aux marins et officiers, ni aux intérêts du secteur, a-t-il poursuivi. Pire, une perte considérable de quelque 4000 emplois est prévue si jamais ces mesures sont mises en application, ce qui risque de porter un sacré coup à cette catégorie socioprofessionnelle et à leur famille et d’attiser la tension sociale.
« Nous imputons la responsabilité de cette situation à la directrice de la pêche, au chef de cabinet du ministère et à l’ex-secrétaire général dudit département », a fait savoir Abderrahmane El Yazidi.
« A défaut d’une réaction du ministère, dans les prochains jours, nous comptons organiser une conférence de presse à Casablanca pour tenir informée l’opinion publique des derniers développements de notre dossier. De même que des sit-in et autres actions de protestation seront organisés à chaque arrêt biologique. Sinon nous demanderons l’arbitrage Royal pour nous rendre justice », a-t-il précisé.
A rappeler que malgré les nombreuses correspondances que le syndicat a adressées depuis 2007 au ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, ce dernier n’a jamais jugé utile de s’asseoir autour de la même table pour écouter ses doléances.