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Les neuf villes-hôtes et les dix stades de la compétition

Mardi 18 Mai 2010

La Coupe du monde 2010  (11 juin-11 juillet) se déroulera dans dix stades, répartis dans neuf villes sud-africaines. Petit tour d’horizon:
Johannesburg : la capitale économique Fondée après la découverte d’or à la fin du XIXe siècle, la ville a connu une expansion fulgurante. Elle abrite aujourd’hui près de 7 millions d’habitants dans son agglomération et la plupart des sièges des grandes entreprises.
Avec ses larges avenues dédiées à la voiture et ses centres commerciaux, elle se décrit comme une “ville de classe mondiale”. Ses énormes bidonvilles sont tenus à distance et devraient échapper aux touristes.
Située à 1.700 mètres d’altitude, elle présentera en juin un climat sec, ensoleillé mais avec des températures proches de zéro la nuit.
Johannesburg accueille le Mondial dans deux stades: - Soccer City : flambant neuf, ce stade de 94.700 places se dresse dans le no man’s land entre le centre et le township de Soweto. Devant les terrils jaunes des mines d’or, sa forme de calebasse colorée symbolise l’Afrique tout entière, au nom du premier Mondial jamais accueilli par le continent.
- Ellis Park : le stade vieux de 28 ans, rénové pour offrir 62.000 places en centre-ville, a vu la victoire de l’équipe sud-africaine de rugby en finale de la Coupe du monde de 1995. Le premier président noir du pays, Nelson Mandela, avait endossé le maillot de l’équipe fétiche des anciens maîtres de l’apartheid et ravi le cœur de la population blanche.
Le Cap : la capitale législative et touristique. La ville du Cap (sud-ouest) est située sur la péninsule du même nom, qui plonge dans l’océan Atlantique au Cap de Bonne-Espérance. Sa géographie et la proximité des vignobles en font l’une des principales attractions touristiques du pays.
Fondée par les premiers colons blancs à partir du XVIIe siècle, elle est plus “européenne” avec des rues commerçantes et des piétons. Siège du Parlement, elle abrite 3,5 millions d’habitants. Les métis forment le premier groupe ethnique, devant les Noirs puis les Blancs.
Elle jouit d’un climat océanique, plutôt humide en juin.
- Le stade de Green Point: le nouveau stade à l’ovale ondulé rappelle les chapeaux traditionnels des femmes zouloues. La structure de 70.000 places accueillera une demi-finale entre mer et montagne.
Pretoria/Tshwane : la capitale administrative. Siège du gouvernement et des ambassades, Pretoria est située à environ 60 km au nord de Johannesburg, et à 1.350 mètres d’altitude. Elle est incluse depuis 2000 dans l’agglomération de Tshwane, qui compte deux millions d’habitants.
- Le Loftus Versfeld Stadium : baptisé en l’honneur du père du rugby de compétition en Afrique du Sud, ce stade inauguré en 1906 est l’un des plus anciens du pays. Rénové et aménagé aux normes Fifa, il propose 50.000 places.
Blomfontein/Mangaung : la capitale judiciaire. Située à près de 1.400 mètres d’altitude sur les hauts-plateaux du centre du pays, Bloemfontein et son agglomération (Mangaung) abritent 650.000 habitants.
Siège de la cour suprême d’appel, la ville a été au XIXe siècle, la capitale de la République de l’Etat libre d’Orange, une république indépendante boer (du nom des fermiers blancs afrikaners qui parlent une langue dérivée du Hollandais).
- Stade du Free State : construit en 1952, cet ancien stade de rugby a été transformé pour accueillir 45.000 spectateurs, mais aussi les matches de football jusqu’alors relégués dans les townships de Bloemfontein, dont les fans sont renommés pour leur enthousiasme. Durban/eThekwini : la capitale zouloue et indienne. La ville de Durban, située dans le Zoulouland sur l’océan Indien, fait partie de l’agglomération d’eThekwini (environ 3,5 millions d’habitants, dont une importante minorité indienne).
Elle abrite le plus grand port d’Afrique et jouit d’un climat plutôt clément. Son front de mer a été rénové en vue du Mondial.
- Stade Moses Mabhida :  reprenant les motifs du drapeau sud-africain, ce stade tout neuf, site d’une des demi-finales avec ses 70.000 places, est dominé par une arche de 106 mètres de haut dont deux branches se rejoignent pour symboliser l’unification d’un pays longtemps divisé.
Port Elisabeth/Nelson Mandela bay : la cité balnéaire Port Elisabeth, la grande ville du sud avec 1,3 million d’habitants, s’étend sur 15 kilomètres le long de l’Océan indien. Siège de l’industrie automobile, elle est réputée pour ses vents violents.
- Stade de Nelson Mandela Bay :  surnommé le “tournesol”, ce stade de 48.000 places édifié pour le Mondial sur la côte sud arbore un toit luminescent en forme de pétales de fleur, conçu pour résister aux tempêtes de l’océan Indien.
Polokwane/ Pietersburg: la paisible. La tranquille ville de Polokwane (nord) s’appelait avant 2003 Pietersburg. Avec un demi-million d’habitants, elle est la dernière ville d’importance sur la route du Zimbabwe.
- Le Stade Peter Mokaba: le baobab, arbre-icône de l’Afrique, dresse sa massive silhouette dans les coins de cet autre stade érigé pour la compétition, doté de 46.000 places et portant le nom d’un militant anti-apartheid originaire de la ville.
Rustenburg : la cité minière et royale. Rustenburg (nord-ouest de Johannesburg) est située dans le cœur minier du pays. Ses 400.000 habitants sont en partie sous l’autorité de la famille royale des Bafokeng qui perçoit un pourcentage des revenus miniers. Elle possède le stade du Mondial.
- Le stade Royal Bafokeng : ce stade en forme de selle, construit dans les années 1990, n’a eu besoin que de quelques aménagements pour le Mondial: un toit protège désormais les spectateurs du soleil brûlant des hauts plateaux et sa capacité a été légèrement accrue, à 42.000 places.
Nelspruit/Mbombela : la plus petite des villes-hôtes. Les 220.000 habitants de Nelspruit sont habitués à voir les touristes: située aux portes du célèbre parc Kruger, la ville vit également d’agriculture et des mines de charbon voisines.
- Le stade Mbombela : l’architecte de ce nouveau stade de 46.000 places a puisé son inspiration dans l’immense réserve du Kruger avec des piliers en forme de girafe et des sièges à l’imprimé peau de zèbre.

AFP

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