-
Biden en Angola pour tenir in extremis une promesse à l'Afrique
-
Trêve au Liban. Frappes israéliennes contre des positions du Hezbollah
-
En Syrie, des rebelles prennent la majeure partie d'Alep
-
La BCE alerte sur les fragilités de la stabilité financière dans la zone euro
-
"Crise de la faim" au Soudan : Le chef d'une ONG fustige la communauté internationale
Le Fatah du président Mahmoud Abbas et le Hamas sont en conflit depuis que ce dernier a (...) pris le contrôle de la bande de Gaza en juin 2007, mettant en déroute les services de sécurité fidèles à M. Abbas.
Ce coup de force est survenu après 18 mois de coexistence houleuse au sein de l’Autorité palestinienne entre le Fatah et le Hamas, parti majoritaire au Parlement palestinien.
La délégation du Hamas comprend des responsables de l’intérieur —de la bande de Gaza— comme de l’extérieur —en exil à Damas. Présidée par Moussa Abou Marzouk, le numéro deux du bureau politique, elle compte également Mahmoud Zahar, Khalil al-Haya et Emad al-Alami. Celle du Fatah est présidée par Ahmad Qoreï. En font aussi partie Nabil Chaath et Azzam al-Ahmad.
Un précédent round de pourparlers entre le Hamas et le Fatah avait été suspendu le 19 mars en raison de désaccords persistants sur différents points.
Un haut responsable égyptien non identifié, cité par la Mena mardi, a appelé Fatah et Hamas à “se montrer à la hauteur de leurs responsabilités (...) et à s’élever au-dessus des (querelles) partisanes et de la lutte pour le pouvoir”.
“L’Egypte invitera le reste des factions (palestiniennes) s’il y a une percée dans les pourparlers”, a-t-il ajouté.
Ces factions participent depuis le 10 mars au Caire à un cycle de réunions de réconciliation à travers cinq commissions, en vue de la formation notamment d’un gouvernement d’entente nationale.
Les commissions portent sur la création de ce gouvernement, la réconciliation, la refonte des services de sécurité, la réorganisation de l’OLP et la préparation des élections présidentielle et législatives.
De l’issue du processus de réconciliation dépend aussi la reconstruction de la bande de Gaza, dévastée par une offensive israélienne du 27 décembre au 18 janvier.
Ne traitant qu’avec l’Autorité palestinienne, la communauté internationale refuse de parler au Hamas tant qu’il ne reconnaît pas Israël et ne renonce pas à la violence, et exclut que l’aide à la reconstruction de Gaza passe par lui.
La communauté internationale a promis le 2 mars en Egypte 4,5 milliards de dollars pour la reconstruction de Gaza et la relance de l’économie palestinienne.
Le nouveau Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a pris ses fonctions mercredi à la tête d’un gouvernement de droite, a affirmé dans son discours d’investiture que son cabinet agirait pour la paix.
Mais il s’est gardé d’évoquer l’avènement au côté d’Israël d’un Etat palestinien, qui figure au cœur des efforts de paix depuis des années.
“Nous devons dire au monde que cet homme ne croit pas à la paix. Il faut mettre la balle dans le camp du monde entier pour qu’il fasse pression sur lui (...)”, a réagi Mahmoud Abbas dans un entretien publié par l’agence officielle palestinienne WAFA.