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"La Syrie a reçu une première cargaison de missiles anti-aériens russes S-300. Le reste de la cargaison arrivera prochainement", déclare le président syrien dans cet entretien, cité par le journal et que devait diffuser la chaîne de télévision Al Manar, liée au Hezbollah, le mouvement chiite libanais soutenant le régime de Damas.
Les autorités de Moscou avait fait savoir mardi qu'elles ne renonceraient pas à la livraison de missiles sol-air à la Syrie en dépit des objections occidentales.
Le gouvernement russe a également accusé l'Union européenne de mettre en péril la tenue d'une conférence internationale à Genève sur la Syrie en ayant de fait levé son embargo sur les armes à destination des insurgés.
Un responsable israélien a indiqué de son côté que son gouvernement vérifiait les informations venant de Beyrouth.
Le gouvernement israélien s'est dit prêt à attaquer la Syrie, en cas de chute du président Bachar Al Assad, pour empêcher que des armes perfectionnées ne tombent entre les mains de groupes djihadistes ou du Hezbollah libanais.
L'aviation israélienne a déjà effectué trois raids sur des installations à Damas afin d'empêcher de tels transferts éventuels, provoquant la colère des autorités syriennes.
Dans son entretien, Bachar Al Assad menace Israël d'attaques sur les hauteurs du Golan occupées par les forces de Tsahal depuis la guerre de 1967.
"Le gouvernement syrien ne se dressera pas sur la route de groupes syriens désireux de mener une guerre de résistance pour libérer le Golan", dit-il.
Selon Al Akhbar, Bachar Al Assad affirme à la chaîne Al Manar qu'il prévoit de se rendre lui-même à Genève tout en doutant de la réussite d'un tel forum.
Il réitère sa volonté de combattre les rebelles qui cherchent à le chasser du pouvoir.
Le président syrien, selon le journal libanais, souligne également les liens étroits existant entre ses forces et le Hezbollah.
"La Syrie et le Hezbollah font partie du même axe. L'armée syrienne est celle qui se bat contre les groupes armés, et ce combat se poursuivra jusqu'à ce que tous ceux qui se nomment terroristes soient éliminés."
Par ailleurs, le ministre russe des Affaires étrangères a accusé jeudi les rebelles syriens de contrecarrer les efforts de paix en exigeant comme préalable à la conférence de Genève une date butoir pour le départ du président Bachar Al Assad.
"On a l'impression que la Coalition nationale et ses soutiens dans la région font tout ce qu'ils peuvent pour empêcher le début d'un processus politique et pour parvenir à une intervention militaire en Syrie", a déclaré Sergueï Lavrov, cité par l'agence Interfax.