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Les métiers mondiaux du Maroc gagnent du terrain

L’offshoring raflera 13 milliards DH du PIB entre 2009 et 2015

Jeudi 5 Mars 2009

Les métiers mondiaux du Maroc gagnent du terrain
Le secteur de l’offshoring est le secteur le plus avancé en termes d’implémentation de la stratégie Emergence. Le plan d’action défini en 2006 a été en grande partie mis en place. Les zones dédiées, les incitations sectorielles ainsi que le plan de formation, malgré les retards de lancement initiaux, sont aujourd’hui opérationnels.
Les efforts consentis dans l’impulsion du secteur commencent à donner leurs fruits. D’une part, le Maroc est aujourd’hui entré dans le club fermé des destinations offshoring reconnues dans le monde, en particulier dans l’espace francophone. En effet, la destination Maroc est systématiquement considérée dans la majorité des décisions d’offshoring et des acteurs de référence ont fait confiance au Maroc. D’autre part, le secteur a connu un succès très important sur le terrain : en une année, plus de 50 entreprises ont manifesté leur intérêt de s’implanter dans les zones de Casanearshore et Rabat Technopolis. Les 2 premières tranches de Casanearshore sont aujourd’hui entièrement réservées. Et enfin, le secteur a connu la création de plus de 20.000 emplois entre 2005 et 2008.
Le secteur de l’Offshoring est sur une dynamique très positive à l’international, avec un développement très soutenu d’environ 25% par an. Dans l’espace francophone, principale cible du Maroc, les mouvements d’offshoring sont très importants, bien que la maturité du BPO, soit plus faible que celle de l’ITO. Les tendances de fonds sont confirmées tant sur le ciblage géographique (le nearshoring francophone et hispanophone demeure le principal potentiel pour le Maroc) que sur les ciblages métiers (les filières ITO et service à la clientèle restent à terme les plus importantes sources d’emplois pour le Maroc). Les poids relatifs de chaque filière ont été néanmoins revus en termes de potentiel et d’objectifs.
Les perspectives de développement du secteur sont donc favorables au Maroc avec des potentiels reconfirmés autour de 100.000 emplois en 2015 et un chiffre d’affaires sectoriel prévisionnel de plus de 20 milliards de dirhams, soit une création d’environ 70.000 emplois et une croissance de 13 milliards de dirhams du PIB sur la période 2009-2015.
Pour atteindre ces objectifs, les parties s’accordent à mettre en place un plan d’action volontariste de développement du secteur de l’offshoring reposant sur les 4 initiatives : une offre Maroc offshoring, un programme de formation adapté au secteur, un programme ciblé de promotion ainsi que des plateformes industrielles intégrées.
En vue d’attirer les investisseurs du secteur de l’offshoring, le pacte national pour l’Emergence industrielle a mis l’accent sur la nécessité de développer une offre attractive assurant la compétitivité de la destination Maroc.
Dans ce cadre, l’Etat s’engage à maintenir l’offre Maroc offshoring compétitive de façon dynamique. Cette offre est basée sur un cadre incitatif autour d’un impôt sur le revenu effectif plafonné à 20% et un dispositif de développement des ressources humaines qualifiées. Le troisième axe consiste en une offre d’infrastructures et de services aux investisseurs aux meilleurs standards internationaux à travers l’offshoring.
L’Etat s’est engagé également à former les ressources humaines suffisantes pour accompagner le développement de ce secteur.
Les initiateurs du pacte national de l’Emergence industrielle se sont focalisés sur les filières à plus fort potentiel pour le Maroc. Le plan sectoriel offshoring cible donc une quinzaine de filières prioritaires de l’ITO, du BPO et du service à la clientèle (centres d’appel). Les filières cibles se répartissent en 4 principales catégories. La première concerne l’ITO ou offshoring de services liés aux systèmes d’information dont les filières ciblées sont : tiers maintenance applicative, gestion externalisée d’infrastructures, test d’application, services support aux utilisateurs.
La seconde est liée aux services BPO transversaux dont les filières ciblées sont : les services de ressources humaines (gestion de la paie, administration du personnel), de comptabilité (traitements comptables de masse) et de back-office généraux. La troisième  catégorie touche aux services BPO verticaux dont les filières principales sont les back-office bancaires (gestion des moyens de paiement), d’assurance (gestion des contrats, gestion des sinistres de masse) et médical en tant que niche. Il s’agit, en dernier lieu, des services à la clientèle (information avec voix, ventes en mode réception, ventes en mode appels sortants).


Mohamed Kadimi

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