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Les médecins internes et résidents feront donc relâche aujourd’hui, en signe de protestation contre ce qu’ils ont qualifié de « mutisme » et d’«atermoiements » du ministère de la Santé face à leur cahier revendicatif. Ils sont déterminés, plus que jamais, à poursuivre leur mouvement de protestation jusqu’à faire valoir leurs droits.
Ils revendiquent, entre autres, une réunion urgente avec le ministre de la Santé, selon Omar Moustaine, président de l’Association des médecins internes du Centre hospitalo-universitaire Ibn Rochd de Casablanca (AMIC).
Selon lui, les raisons de la rupture de la grève illimitée sont le fruit d’« un accord avec les responsables du ministère de la Santé et surtout la publication au Bulletin officiel (BO) des textes de loi relatifs à leur intégration au sein de la Fonction publique, à la protection et l’indemnisation de certaines catégories des fonctionnaires dudit ministère, au statut des médecins, pharmaciens, et chirurgiens-dentistes, et au changement des montants de certaines indemnités octroyées aux médecins internes et résidents aux CHU ». Et d’ajouter :«Observer une grève n’est pas dans notre intérêt, du fait que ce sont des jours ratés pour notre formation ».
Pour ce qui est du versement de leurs salaires des onze derniers mois, Moustaine nous a indiqué qu’«aucune date ni modalité n’ont été fixées avec le ministère de tutelle pour le paiement de ces salaires et des indemnités des gardes obligatoires dues depuis 2007 ».
Parmi les revendications figurent aussi la réhabilitation morale et matérielle du doctorat et le refus du régime LMD (licence, master, doctorat), l’augmentation des salaires d’une manière qui prend en compte les années d’étude, la révision de la contractualisation obligatoire, à partir de laquelle se fait l’intégration des médecins dans la Fonction publique et la réduction de la durée de ces contrats de 8 à 4 ans.
Leurs revendications portent également sur la comptabilisation de l’ancienneté ainsi que sur leur intégration à la Fonction publique à partir de la première année de résidanat. Tout en dénonçant la dégradation de leur situation sociale, les médecins internes réclament d’être indemnisés pour les gardes effectuées et revendiquent de profonds changements concernant les modalités d’affectation.
A rappeler que le bras de fer entre les médecins internes et résidents et le ministère de la Santé perdure. Dans ce contexte, plusieurs grèves et sit-in ont été organisés ces derniers mois. Le dernier en date est celui du 1er novembre courant à Ibn Rochd où la majorité des pavillons et services ont été perturbés et presque paralysés.
Il convient de signaler qu’une grève générale des médecins est annoncée pour mercredi 14 novembre dans tous les services hospitaliers du Royaume .