-
Taounate : Plus de 1000 bénéficiaires d'une caravane médicale multidisciplinaire
-
Le Salon de l'artisanat d'Agadir Ida-Outanane, du 11 au 17 janvier prochain
-
Béni Mellal : Ouverture du Salon provincial de l'Artisanat
-
Institut supérieur des pêches maritimes d'Agadir: Remise des diplômes aux lauréats de la promotion 2023-2024
-
La gestion durable des zones humides, thème d'un atelier jeudi à Ifrane
AMMC : Othman Benjelloun renforce sa participation dans le capital de CTM
L’USFP a bel et bien réussi à rassembler tous les socialistes: La nation en est témoin, le monde en est témoin
La Bourse de Casablanca ouvre en hausse
Le nouveau pouvoir syrien annonce un accord avec les groupes armés pour leur dissolution
Les margines, une menace pour la qualité des eaux à TaounateUne production annuelle estimée à environ 45.000 m3Samedi 25 Janvier 2014
Autres articles
Les margines, générées par le processus d’extraction de l’huile d’olive, constituent une sérieuse menace pour la qualité des eaux dans la province de Taounate, au point d’être un sujet de préoccupation majeure pour les autorités et les acteurs impliqués dans la préservation de l’environnement. La culture de l’olivier est, en effet, la principale activité des populations rurales de Taounate, avec une production moyenne estimée à 180.000 tonnes d’huile d’olive pour une superficie de l’ordre de 147.000 ha. Durant la saison 2013/2014, la province a enregistré une production record de 220.000 tonnes grâce notamment aux importantes précipitations enregistrées durant la campagne écoulée. Le traitement de cette production est assuré par 3.000 unités traditionnelles (maâsras) dont la majorité est à l’arrêt et qui disposent d’une capacité de trituration ne dépassant pas les 20.000 tonnes d’olives par an, ainsi que par 24 unités semi-modernes (20.000 tonnes par an) et par 40 unités modernes qui ont une capacité d’extraction de 80.000 tonnes. L’extraction de l’huile d’olive engendre la production de deux types de résidus, le grignon et les margines qui posent un sérieux problème lors de leur évacuation vers des milieux naturels tels que les cours d’eau. Les eaux réceptrices deviennent en effet fortement chargées en matières organiques et en polluants et perdent leur capacité de s’auto-épurer. Une étude menée depuis plusieurs années par le département de l’environnement estime à plus de 250.000 m3 la production annuelle du Maroc en margines et à 45.000 m3 celle de la province de Taounate, ce qui en fait le facteur de dégradation le plus inquiétant eA Taounate, comme partout au Maroc, les margines sont dans la plupart des cas déversées brutes dans le milieu naturel, sans mesure de traitement préalable, ce qui contribue fortement à l’acidification du milieu naturel, la destruction de la microflore bactérienne du sol, la pollution des nappes phréatiques et des eaux des barrages et la disparition de la vie aquatique. L’impact très fort des margines sur la qualité des eaux du barrage Sahla est le plus problématique. De par sa position à l’aval de la ville, ce barrage, qui contribue à la satisfaction des besoins en eau de la population de la province et à la réduction de l’envasement du grand barrage Al Wahda, est exposé à une forte pollution par le rejet des margines provenant de l’unique secteur industriel de la ville de Taounate qui est l’extraction de l’huile d’olive. Depuis la mise en œuvre du barrage en 1994, l’Office national de l’eau potable (ONEP) a relevé une dégradation continue de la qualité de ses eaux, avec pour conséquence le développement du processus d’eutrophisation et la rupture de l’équilibre environnemental de l’hydro-système de la retenue. Conscientes du danger, les autorités locales, en collaboration avec les départements ministériels concernés, ont décidé de prendre à bras-le-corps ce problème en lançant une vaste réflexion devant aboutir à la réduction des effets néfastes des rejets des margines, à défaut de pouvoir enrayer le phénomène. Une journée d’études organisée en septembre 2012 avait débouché sur plusieurs décisions portant sur la mise à niveau de l’industrie oléicole, un contrôle renforcé des unités traditionnelles de trituration et le lancement d’une étude d’impact environnemental. Quelques mois plus tard, une commission provinciale, mise en place à l’effet d’assurer le suivi de ces mesures, a décidé la fermeture de 7 unités de trituration qui ne répondent pas aux normes sur les plans environnemental et urbanistique. La commission n’a pas relâché sa pression sur les propriétaires de ces unités. Ces derniers ont été sommés avant le début de la saison de récolte des olives 2013/2014 de construire des bassins modernes pour la collecte et l’évaporation des margines, de respecter la quantité d’olives maximum autorisée pour le traitement et d’améliorer les conditions d’hygiène dans leurs entreprises.
Lu 3484 fois
Nouveau commentaire :
Dans la même rubrique :
Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe |
Société - Libé - 0 Commentaire - 25/12/2024
Plus de 24.000 cas de divorce par consentement mutuel en 2023
|
||||
|