-
Tiznit: "Tiflwine" célèbre les traditions amazighes ancestrales
-
La 1ère édition du Congrès africain de pédiatrie, du 10 au 12 janvier courant à Casablanca
-
Chtouka-Aït Baha: Plus de 60 exposants au Salon provincial de l'artisanat
-
L'Université Euromed de Fès publie un premier lot d’ouvrages et de revues dans la prestigieuse maison d’édition L’Harmattan
-
Région de l’Oriental : 4.588 entreprises créées à fin octobre 2024 (OMPIC)
Ces commerçants donnent aux autorités locales compétentes un délai d’un mois afin qu’une issue soit trouvée à ce problème. Mais, ils ne comptent pas en rester là. Ils envisagent également d’interpeller le gouvernement Benkirane. Et s’il le faut, intenter un procès contre ces autorités.
Pour eux, celles-ci sont les premiers responsables de cette situation en raison de leur indifférence et de leur silence complice à l’égard de ces marchands ambulants.
En effet, les vendeurs en gros et en détail du complexe commercial Garage Allal-El Hafari reprochent aux pouvoirs publics le fait de laisser les mains libres aux marchands ambulants qui n’ont pas hésité à occuper l’espace public, tout en bloquant les accès menant à l’intérieur du complexe et en gênant la circulation et le stationnement à l’extérieur.
Ces marchands ambulants sont également accusés de commercialiser des produits de contrebande, souvent périmés, à des prix défiant toute concurrence.
Sombre tableau qui devrait se noircir davantage si on ajoute, indiquent les commerçants, la prolifération de l’insécurité au sein du complexe commercial. Ces commerçants déplorent l’augmentation du nombre des sans-abri et des pickpockets qui agressent les gens en toute quiétude ainsi que les mafias qui imposent leur diktat à l’intérieur et à l’extérieur du marché en exigeant le paiement de redevances pour accéder à l’intérieur des marchés ou pour charger les marchandises.
Pour ces commerçants, cette situation a un coût. Selon eux, les pertes en chiffres d’affaires sont notables et beaucoup d’entre eux risquent de mettre la clé sous la porte. La concurrence déloyale menée par les marchands ambulants semble avoir largement impacté leurs revenus.
Pourtant, les commerçants du complexe commercial Garage Allal-El Hafari ne sont pas les seuls à se plaindre du phénomène des marchands ambulants. Le problème est devenu national.
En effet, les marchands ambulants se sentent tout puissants voire intouchables. Le laxisme des autorités locales les a encouragés à jouer les gros bras. Ils sont convaincus que les agents d’autorité et leurs auxiliaires sont en position de faiblesse.
Et pour cause ? Le Printemps arabe a poussé les responsables sécuritaires à tout faire pour éviter un scénario tunisien ou égyptien, mais à quel prix ? Celui d’enfreindre la loi et de perturber l’ordre public. L’Etat oublie qu’il y a d’autres citoyens qui méritent un meilleur sort. Entre autres, ceux qui paient leurs impôts, ceux qui se fraient difficilement un chemin pour faire leurs emplettes et ceux qui n’arrivent pas à trouver le repos à cause des nuisances sonores et de l’insécurité occasionnées par les marchands ambulants.