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A cet effet, ils se sont réunis récemment au siège de l’USFP de cet arrondissement pour débattre de leur situation.
A l’issue de cette réunion, ils ont décidé de poursuivre la lutte pour faire valoir leurs droits et reprendre contact avec les autorités locales en vue d’établir un dialogue sérieux sur toutes les questions les concernant.
Selon un communiqué de presse, cette réunion a été également l’occasion pour ces marchands ambulants d’émettre des critiques sur le modèle choisi (tentes en plastique) par les autorités locales pour ériger ces marchés de proximité.
Ils ont également exprimé leurs réserves sur l’association qui gère ces projets à Sidi Bernoussi. En effet, ils estiment que lesdits projets manquent de rationalité et que l’enveloppe budgétaire y afférente (900 millions de centimes) est exorbitante et ils craignent qu’elle ne soit dilapidée pour ne pas dire plus.
Ils se sont, par ailleurs, élevés contre la campagne de répression dont sont victimes nombre d’entre eux.
Lors de cette réunion, il a été décidé de constituer un bureau unifié regroupant l’ensemble des représentations syndicales de Sidi Bernoussi. Dans ce sens, toutes les sections de l’Organisation démocratique des commerçants et des professionnels ont rallié cette nouvelle structure syndicale.
Personne ne peut chiffrer le nombre exact de marchands ambulants à Sidi Bernoussi, mais ce qui est sûr, c’est que cet arrondissement constitue l’une des zones importantes de concentration de ces commerçants informels. Selon des estimations, il y aurait plus de 4.000 marchands ambulants dans cet arrondissement de la capitale économique.