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Ce n’est pas tout, le site Internet du journal a été « hacqué » ou piraté et bloqué, une photo d’une mosquée et un verset du Coran traduit en anglais, remplaçaient la page d’accueil.
Cet incendie qualifié d’attentat par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a soulevé l’indignation générale dans l’Hexagone. Le ministre de l'Intérieur qui a visité les locaux, ne négligeait, face aux journalistes présents, aucune piste et prisait même, celle des musulmans intégristes au vu des nombreux messages de menaces reçus par la rédaction du magazine.
Avec cette indignation généralisée exprimée à travers le gouvernement, l’opposition, les confédérations religieuses juives et musulmanes, un élan de solidarité se créait en parallèle. En effet, devant l’incapacité du magazine à pouvoir paraître faute de locaux et de matériels, nombreuses étaient les rédactions de tout bord, à proposer leurs services. In fine, c’est « l’asile journalistique » du quotidien Libération qui a été retenu et accepté par Charlie Hebdo dès 13 heures. Ce qui est, somme toute, normal au regard de la ligne éditoriale à tendance de gauche de l’hebdo largement illustré satiriquement. Face à cette situation, Charb déclarait : «Quoi qu'il arrive, on sortira... Il n'est pas question de renoncer». Et à titre de riposte et au nom de la liberté d’expression, son «Charia hebdo» est bel et bien paru hier mercredi.