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Un total de 100 personnes ont été placées sous surveillance policière vigilante de peur qu’elles ne commettent des attentats similaires à celui qui a visé le journal satirique Charlie Hebdo et fait 12 morts dont les caricaturistes Cabu, Tignous, Charb et Wolinski.
Selon des sources médiatiques espagnoles, les experts estiment que la collaboration sécuritaire internationale est d’une importance capitale dans la lutte contre le terrorisme jihadiste, et que les services antiterroristes espagnols entretiennent des relations « étroites » avec la France, le Maroc et les USA. Mais ils estiment que pour pouvoir collecter l’information qui est un élément clé de cette lutte, il faudrait que les autorités politiques fassent les investissements qu’il faudrait. Pour sa part, le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernández Díaz, a estimé que 600 jihadistes qui ont pris part à la guerre en Irak ou en Syrie sont retournés en Europe, constituant ainsi une menace pour la sécurité du Vieux Continent.
D’après l’agence Europa Press, le responsable espagnol a néanmoins mis un bémol à sa déclaration en affirmant que la situation est sous contrôle. « En Espagne, nous sommes sensiblement meilleurs que d’autres pays voisins et alliés, mais cela ne signifie pas que nous allons baisser la garde. Nous menons continuellement des opérations de démantèlement des réseaux jihadistes, et nous avons arrêté des personnes accusées d’appartenance ou de collaboration avec les réseaux jihadistes ou effectuant des opérations d’endoctrinement et de recrutement par le biais d’Internet». Il a ajouté qu’une dizaine des 70 personnes ayant quitté la péninsule ibérique à destination de l’Irak ou la Syrie, sont retournées chez elles. La moitié de ces personnes sont actuellement détenues soit au Maroc, soit en Espagne, selon le ministre espagnol.