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Lundi 13 juin 2016, les habitants de ladite municipalité ont organisé une marche pacifique en signe de protestation contre la pénurie d’eau depuis deux ans maintenant. Ils font endosser l’entière responsabilité à l’Office national de l’eau potable tout en réclamant l’intervention des autorités locales en vue de trouver une solution définitive à ce problème qui n’a que trop duré.
Mohammed Malal, parlementaire de l’USFP à Essaouira, et le maire d’Ait Daoud ont tenu plusieurs réunions avec les services de l’Office afin de trouver une issue à ce problème qui reflète, en réalité, les dysfonctionnements de la gestion de la chose publique.
D’après des sources confirmées, ce problème s’est posé après la protestation des habitants de la commune rurale de Tahelouant contre l’exploitation de la nappe phréatique de leur commune au profit de la municipalité d’Ait Daoud alors qu’ils sont toujours privés de leur droit à l’eau potable faute de la mise en œuvre de la convention établie entre le conseil communal de Tahelouant et l’Office depuis six ans maintenant.
En tant que membre du Groupe socialiste, Mohammed Malal a demandé la tenue d’une réunion de la commission des infrastructures de base, de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement en présence de la ministre déléguée chargée de l’eau et du directeur général de l’ONEE afin de s’enquérir de l’état d’avancement des projets d’approvisionnement des communes en eau potable et de faire face au déficit en ressources humaines au niveau des directions provinciales et régionales de l’Office.
Notant la violation de l’article 31 de la Constitution qui reconnaît le droit à l’eau, un communiqué de la coordination locale des habitants d’Ait Daoud implique directement l’ONEE qui n’a pas résolu le problème, déclenché deux ans auparavant, avec sérieux et célérité. Les protestataires exigent une solution définitive tout en proposant de relier leur municipalité à l’un des barrages.