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Dans un article publié ce jeudi sur le site d'informations ''Machahid 24'' sous l'intitulé ''Maroc, le complexe incurable de Monsieur Tebboune'', il note que ''le président algérien ne rate jamais une occasion dans ses sorties médiatiques avec les représentants d'une presse aux ordres pour évoquer le Maroc comme si le Royaume est sa raison d'être, lui procurant le plaisir de la fonction présidentielle.
''Dans toutes ses rencontres avec la presse algérienne, il y a un dénominateur commun, à savoir qu'on a l'impression que cela se passe dans un champ électromagnétique dont le mouvement s'enclenche faiblement lorsqu'il s'agit d'aborder le sujet brûlant de la hausse des prix des denrées alimentaires et son incidence sur le pouvoir d'achat des Algériens et qui va crescendo à chaque fois que le président Tebboune est interpellé au sujet de la démocratie et la liberté d'expression en Algérie pour enfin atteindre son paroxysme lorsqu'il s'agit du Maroc'', ironise-t-il, en faisant allusion à son interview diffusée mardi dernier par la télévision publique algérienne.
Et de relever que ''le président algérien donne l'impression à chaque fois qu'il prononce le mot Makhzen d'être sous l'emprise d'une émotion confuse, articulant tantôt des mots d'une manière hésitante et montrant de l'autre une indescriptible jouissance''. ''Mais à vrai dire, le président algérien ne comprend même pas le sens du concept de Makhzen'', déplore-t-il, avant d'expliquer que ''le Makhzen est l'identité d'un Etat et représente un mécanisme de gouvernance innovant qui favorise le rôle social de l’Etat, surtout dans la lutte contre les effets fâcheux de la sécheresse et ce, depuis l'époque du Sultan Ahmed Al Mansour Eddahbi qui régnait sur un vaste empire''. Et d'ajouter que ''le Makhzen était le nerf de cet Etat connu et reconnu à l'époque pour sa puissance, et qui n'a pas cédé à la domination ottomane''.

Il estime, en conséquence, que ''le président algérien ignore que la politique n'admet pas les certitudes et qu'il ne s'exerce pas en décrétant la rupture et en fermant les frontières avec les pays frères et voisins si ce n'est par une motivation qui se justifie par la haine et le manque de clairvoyance''. Et d'assurer en conclusion que ''les généraux algériens se complaisent bien dans cette situation, étant les seuls maîtres aux commandes de l’État''.