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Le pays du Golfe s'inquiète du fait que "les bombardements vont compliquer les efforts de médiation en cours et entraver les efforts visant à parvenir à un accord pour un cessez-le-feu immédiat et durable dans la bande de Gaza", selon un communiqué du ministère qatari des Affaires Etrangères.
Le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte sont engagés depuis des mois dans des pourparlers visant à obtenir une trêve dans le territoire palestinien dévasté par près de huit mois de guerre.
Doha, qui accueille le bureau politique du Hamas depuis 2012, "condamne fermement les raids israéliens qui ont visé un camp de réfugiés à Rafah et fait des dizaines morts" dans cette ville surpeuplée du sud de la bande de Gaza, affirme le communiqué en dénonçant une "dangereuse violation du droit international".
Le Qatar appelle "la communauté internationale à agir de toute urgence pour empêcher un génocide et protéger les civils", a-t-il ajouté.
Chef de file des pays du Golfe et poids lourd du Moyen-Orient, l'Arabie saoudite a également condamné "dans les termes les plus fermes la poursuite des massacres".
Le royaume exprime "son rejet catégorique des violations flagrantes et continues par les forces d'occupation israéliennes de toutes les résolutions, lois et règles internationales", a indiqué le ministère saoudien des Affaires Etrangères en appelant la communauté internationale "à intervenir immédiatement".
Autre pays du Golfe, le Koweït a dénoncé des "crimes de guerre flagrants".