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Ces affrontements interviennent alors qu'experts et capitales étrangères mettent en garde contre rivalités et conflits ouverts entre les différentes factions rebelles en Syrie qui ont renversé Bachar al-Assad.
"Nous sommes parvenus via une médiation américaine à un accord de cessez-le-feu à Manbij", a déclaré Mazloum Abdi, commandant des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par Washington.
M. Abdi a ajouté que les combattants du Conseil militaire de Manbij, affiliés au FDS, "se retireront de la zone dès que possible".
"Notre but est de parvenir au cessez-le-feu dans toute la Syrie pour commencer un processus politique en faveur de l'avenir du pays", a poursuivi M. Abdi.
Ces trois derniers jours, "218 membres des forces pro-kurdes et des factions pro-Ankara ont été tués dans des combats à Manbij et dans ses environs", selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
La semaine dernière, les factions soutenues par la Turquie avaient assuré avoir pris le contrôle de Manbij après avoir ravi l'enclave septentrionale stratégique de Tal Rifaat aux prokurdes.
L'OSDH ajoute que les combats se poursuivent dans la région de Raqa.
Les FDS, alliées des Occidentaux dans la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), sont considérées par Ankara comme une émanation du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), son ennemi juré.
M. Abdi avait assuré la semaine dernière à la presse que l'ONU avait contacté les FDS pour qu'elles aident à "dessiner une solution politique en Syrie" alors qu'une offensive de 11 jours d'une hétéroclite d'opposants emmenés par les islamistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a mis fin à un demi-siècle de règne sans partage des Assad.
Mardi, le Commandement central américain (Centcom) avait annoncé que son chef, le général Erik Kurilla, avait visité des bases américaines et des FDS en Syrie.