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Afin de ne pas permettre à ce genre de public de gâcher le spectacle, de s'attirer les feux des projecteurs lors du Mondial et surtout pour que les hooligans, de par leurs bagarres de masse généralement pré-arrangées, ne débordent pas au-delà de l’esprit sportif, les forces de l’ordre font face à un test très difficile.
Elles seront obligées d’utiliser tous les moyens légaux pour empêcher le "Draka" de trouver droit de cité et, par conséquent, de ternir l’image du pays. Les images des groupes de supporteurs russes, tchèques et croates ayant fait le tour du monde lors du dernier championnat européen (2016), devenus "les héros" de batailles rangées sont encore vivaces dans les esprits.
Et les observateurs sportifs russes n’excluent pas de nouvelles rixes et violences entre les supporteurs russes et ceux d’autres pays, en particulier français et anglais, et ce en dépit des mesures prises par les autorités pour juguler ce phénomène.
Tous les moyens allant de l’intimidation aux coups sont bons pour ces "protagonistes", rodés aux arts martiaux, qui se considèrent comme les authentiques supporteurs de leur équipe et sont, le plus souvent, peu motivés par le beau jeu. Des pratiques immorales, marquées par le chauvinisme, n’ayant rien à voir avec l’esprit sportif devant prévaloir au sein et en dehors de l’enceinte du stade.
Le fait que les violences n’ont pas lieu que dans les stades rend ce phénomène encore plus difficile à contrôler car les protagonistes choisissent pour arène des endroits loin des yeux des forces de l’ordre pour livrer leurs "propres matches" face aux supporteurs rivaux en vue de rafler du "prestige" par rapport à l’autre camp.
La rencontre de football n’offre plus ainsi que l’occasion de "se mesurer", le score sur l’aire du jeu influant peu sur l’ampleur des violences puisqu’il s’agit d’acclamer son "succès" sur le théâtre des gladiateurs et de l’encenser sur les réseaux sociaux.
Le spectre du hooliganisme plane sur le pays accueillant la compétition phare de la FIFA et hante tous les esprits d’autant que de nombreux matches au programme sont classés à haut risque dont ceux intéressant les Anglais, les Croates et les Polonais.
Selon des médias locaux, des groupes d’ultra anglais ont déjà dépêché en Russie des "éclaireurs" pour recueillir les informations nécessaires sur leurs "collègues" russes en prévision des affrontements et du déclenchement de la "Troisième guerre mondiale" pour leur infliger, sur leurs terres, une "leçon inoubliable".
Pour le "Daily Star", les supporteurs anglais veulent "faire vivre un véritable enfer" aux Russes.