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Les hommes armés se sont retirés vendredi matin de cette ville située dans la province de Salaheddine, après un accord conclu sous la médiation de chefs tribaux et de responsables du gouvernement, ont expliqué Chalal Abdoul Baban, un responsable administratif du secteur, et Ahmed Aziz, chef adjoint du conseil municipal de Souleimane Bek.
Des groupes armés avaient pris le contrôle de cette ville majoritairement turkmène sunnite mercredi, après des combats meurtriers avec les forces de sécurité, qui se sont retirées de la ville, alors que les habitants fuyaient.
Le général Ali Ghaidan Majid avait indiqué mercredi soir à l'AFP que ces groupes s'étaient vu donner un ultimatum de 48 heures pour quitter la ville, au-delà duquel les forces de sécurité passeraient à l'offensive.
Le général Majid avait précisé que selon les services de renseignements, quelque 175 hommes armés se trouvaient alors à Souleimane Bek --25 membres présumés d'Al-Qaïda et 150 de "l'Armée des Naqchbandis", un autre groupe sunnite comptant dans ses rangs d'anciens officiers de l'armée de Saddam Hussein et qui serait lié au N°2 du régime en fuite, Izzat al-Douri.
L'attaque des hommes armés a eu lieu mardi, au lendemain d'un assaut meurtrier des forces de sécurité contre un rassemblement anti-gouvernemental près de Houweijah (nord).
L'armée a affirmé que cet assaut visait "l'Armée des Naqchbandis".
Des attaques de représailles et des heurts se sont depuis succédé à travers le pays.
Au total, 180 personnes sont mortes et 292 ont été blessées depuis mardi, dont une grande partie dans ces violences.
Par ailleurs, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a mis en garde jeudi contre les tentatives de raviver « la guerre civile confessionnelle » dans le pays, touché par une vague de violences ayant fait au moins 179 morts en trois jours.