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Des organismes dits unicellulaires ont été observés ainsi que des champignons dans les sédiments prélevés au large des côtes du Pérou entre 5 et 159 mètres. "Les cellules sont très abondantes là-dessous, mais elles n'ont pas un niveau d'activité très élevé" explique Virginia Edgcomb, de la Woods Hole Oceanographic Institution. "Mais c'est une biosphère énorme", précise t-elle citée par l'AFP. Pour aboutir à cette découverte, les recherches se sont concentrées sur l'ARN messager, utilisé comme intermédiaire par les cellules pour la synthèse des protéines. Si la présence d'ARN est confirmée, alors celle d'une forme de vie l'est aussi et l'ensemble renseigne sur les mécanismes biologiques mis en œuvre par un organisme. Ceux retrouvés dans le plancher marin seraient capables de se déplacer et de se reproduire par division cellulaire, les champignons compris.
C'est la première fois que les chercheurs apportent une telle preuve. D'après les résultats dévoilés, les micro-organismes pourraient également consommer des acides aminés, des éléments provenant des organismes vivants ou morts très récemment. Un éclairage sur la vie du carbone dans les océans. Par ailleurs, les fonds regorgeraient de micro-organismes qui se sont adaptés à des conditions extrêmes et qui sont donc encore plus intéressants à étudier. Mais la découverte pourrait également aider dans les recherches sur le carbone et l'azote présents dans les océans. L'activité microbienne "influence directement le fait de savoir si des éléments comme le carbone sont séquestrés durant des millions d'années dans les sédiments sous-marins ou s'ils sont renvoyés dans l'océan, affectant ainsi les chaînes alimentaires et le climat", concluent les chercheurs.
"Nos données suggèrent que c'est le second cas de figure qui se joue" à travers une myriade de formes de vie dans le sous-sol océanique, conclut ainsi l'étude.