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Venues de partout du Maroc, notamment de la région du Gharb, ces femmes ont scandé des slogans dénonçant cette coutume jugée «sexiste» qui les prive de leur droit à l’héritage. Par ailleurs, elles ont appelé l’Etat à interdire la vente et la cession des terres collectives et guich par leurs fils et maris. «Seuls eux, bénéficient de ces terres et domaines appartenant à nos ancêtres», déclare une femme soulaliya.
Rappelons que suite à une plainte déposée au bureau de l’ADFM en 2007 par des femmes issues de la tribu de Lhaddada (région de Kénitra), victimes d’exclusion du partage des terres collectives, l’Association démocratique des femmes du Maroc ainsi que le FMAS ont appelé à la création d’un Réseau pour le droit des femmes aux terres collectives et terres Guich. Ce Réseau s’est engagé à militer au côté de ces femmes jusqu’à l’obtention de leurs droits.
Ainsi, plusieurs sit-in et manifestations ont eu lieu et une pétition défendant la cause des Soulaliyates a été rédigée.
Malgré ces manifestations, le Réseau relève une stagnation flagrante de ce dossier qui concerne des milliers de femmes marocaines et une grande indifférence des autorités de tutelle. «En dépit des démarches entreprises par les femmes soulaliyates et par l’ADFM, les représentants des Jmâates ainsi que les responsables au niveau du ministère de l’Intérieur refusent toute négociation à ce sujet qui pourrait garantir aux femmes leur droit à la terre au même titre que les hommes», souligne une militante de l’ADFM.
Signalons enfin que les terres collectives sont étalées sur 48 provinces et préfectures. Elles sont composées de 4631 collectivités ethniques, rassemblent 2,5 millions d’«ayants droit» et une population totale estimée à près de 10 millions d'habitants.