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Une question au goût amer que se posent les femmes de ménage, les syndicats et les observateurs qui imputent l’entière responsabilité morale de la situation dramatique que vivent les 107 femmes de ménage, sans salaires depuis six mois, à l’ex-délégué du ministère de l’Education nationale à Essaouira.
Pour mille dirhams par mois, des femmes défavorisées, jeunes et moins jeunes, assument au quotidien des corvées au sein des établissements scolaires et administratifs de la délégation régionale. Un salaire dérisoire qui n’est conforme ni au Code du travail, ni au cahier des charges du marché de nettoyage.
Les 110 agents de sécurité sont à leur tour sans salaires depuis quatre mois. Certes, ils sont mieux payés que les femmes de ménage, mais leur situation sociale est très inquiétante à cause du non-respect des engagements sociaux, stipulés dans le cahier des charges du marché de gardiennage, par la société délégataire.
Ils sont en somme 217 agents de nettoyage et de gardiennage qui subissent les affres de la misère et de la «hogra».
«Comment peut-on tolérer que pareilles sociétés payent aux agents ce qu’elles veulent et selon leur bon vouloir? À quoi servent le Code du travail et le cahier des charges? Quel rôle jouent alors les autorités de tutelle?», s’indigne un militant de la Confédération démocratique du travail à Essaouira.
L’union locale de la CDT vient de diffuser un communiqué le 20 mai courant dans lequel elle exprime sa satisfaction quant aux résultats des deux réunions tenues avec le gouverneur de la province et le directeur provincial du MEN. Ledit communiqué a reconfirmé le dossier revendicatif des 217 agents de nettoyage et de gardiennage tout en appelant au respect du Code du travail.