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Créé en 1969 par des cinéastes et cinéphiles africains, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) projettera près de 170 films d’Afrique et de la diaspora, dont une centaine en compétition dans les différentes catégories.
Dans la section long métrage, vingt films brigueront l’Etalon d’or de Yennenga, la récompense reine. Lors de la dernière édition, en 2011, le trophée avait été décroché par “Pégase”, du Marocain Mohamed Mouftakir.
Le jury du long métrage sera présidé par la Française Euzhan Palcy, réalisatrice martiniquaise du célèbre “Rue Cases-Nègres”, et tous les jurys auront des présidentes venues du continent et de la diaspora, a souligné le patron du Fespaco, Michel Ouédraogo.
“Les femmes ont porté le cinéma africain devant et derrière la caméra, mais l’Afrique le leur a mal rendu. Nous essayons de rétablir, sinon de corriger, une telle anomalie”, a-t-il expliqué lors de la conférence de presse de présentation.
Le festival doit accueillir des stars de la musique comme le Congolais Papa Wemba et des responsables politiques tels que la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma.
Invité d’honneur de cette édition placée sous le thème “Cinéma africain et politiques publiques en Afrique”, le Gabon présentera une rétrospective de son cinéma en sept films.
Le duo nigérian à succès Bracket assurera le concert d’ouverture au grand stade de la capitale burkinabé, et les stars ivoiriennes de Magic System feront la clôture.
Quelque 970 millions FCFA (près de 1,5 million d’euros) ont été mobilisés pour l’organisation de l’événement, financé en grande partie par le gouvernement du Burkina Faso, l’Union européenne, la Francophonie ou encore Taïwan.