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Dans la culture sahraouie, «Achtari – Quoi de neuf ?» est la première question qu’on se pose dans l’interminable rite de salutations. C’est cet «Achtari» qui a fait les habitants des provinces marocaines du sud étaient les mieux informés sur les passagers morts dans le crash de cet avion.
Si le Polisario affirme que les morts étaient tous des «civils malades», l’Achtari sahraoui a démenti cette version des faits.
Dès le mercredi matin, les communications entre les habitants des camps et leurs proches des provinces du Sud avaient été les premières à révéler la présence de cadres militaires et de diplomates du Polisario à bord de l’avion qui s’est écrasé à Boufarik. Quelques heures après, les échanges de communications ont commencé à donner des noms.
Ainsi, on mentionnait les noms de Mohamed Laghdaf, alias Boujoumboura, un haut cadre du service de sûreté, et Cheikh Doua Ould Boussif qui a occupé, de son vivant, plusieurs postes clés au sein du Front, dont celui de membre de la représentation du Polisario à Alger et de responsable du prétendu Croissant-Rouge sahraoui à Alger et Oran, chargé des aides internationales destinées à la population des camps.
«A ces noms s’ajoute celui de Mohamed Ould Lhoucine, le directeur de la sécurité militaire dans les camps. Un cadre originaire de la tribu des Rguibates-Souaed.
Cet accident survenu mercredi, apporte davantage d’eau au moulin du Maroc, à l’heure où il mène une campagne diplomatique exclusivement sur le thème de la responsabilité de l’Algérie dans le conflit du Sahara. Responsabilité que Messahel n’a pas hésité à réfuter mensongèrement. A la veille du crash de l’Iliouchine, le ministre algérien des Affaires étrangères a nié, dans un entretien diffusé par la chaîne France 24, toute implication de son pays dans le conflit du Sahara.
Cette question est «une affaire entre le Maroc et le peuple sahraoui, et entre le Maroc et les décisions des Nations unies. La négociation sur le fond s’est toujours faite entre des représentants du Front Polisario et du Maroc, cela ne changera pas», a martelé Abdelkader Messahel.
Une version que le porte-parole du gouvernement avait déjà réfutée mais que le crash de l’avion où se trouveraient aux côtés des disparus du Polisario, plusieurs dignitaires et hauts gradés algériens dont, au moins un général de l’ALN. Mais ce n’est pas la première fois que Messahel raconte des balivernes au sujet du Maroc et de son Sahara. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, le ministre français des Affaires étrangères qui ne l’a reçu que par courtoisie, n’a accordé aucune importance à ce qu’il lui avait dit à propos du Maroc et du Sahara, sachant qu’il n’est pas à son premier mensonge.
Ou alors Messahel fait semblant d’ignorer que tout le monde sait que son pays a pris le Polisario en otage pour servir ses visées et surtout pour contrecarrer le Maroc. Ou bien il pense que les Sahraouis sont dupes au point d’ignorer que ce n’est pas pour leurs beaux yeux que l’Algérie a enfanté le Polisario, continue à le soutenir sur tous les plans et à l’héberger. Malheureusement pour lui, le hasard a voulu que ce malencontreux accident d’avion à bord duquel voyageaient des dirigeants, notamment militaires du Polisario, vienne le démentir et prouver au monde que le Maroc a raison de dire que le Polisario n’est que l’outil par lequel l’Algérie tente de l’amputer de ses provinces sahariennes.