Les ex-présidents iraniens Mohammad Khatami et Akbar Hachemi Rafsandjani ont appelé les électeurs à voter massivement vendredi pour les candidats réformateurs et ainsi barrer la route "à l'extrémisme".
Les Iraniens sont appelés à voter à un double scrutin pour renouveler le Parlement et l'Assemblée des experts, institution de religieux chargés de nommer et éventuellement démettre le guide suprême. Les deux sont actuellement dominés par les conservateurs.
"Après le premier pas et le succès de la présidentielle de 2013 (la victoire du président modéré Hassan Rohani), la coalition entame le second pas pour les législatives", affirme M. Khatami, un réformateur, dans un message vidéo publié sur son site.
"Avec la coalition, qu'il faut saluer, entre les réformateurs et les autres forces qui soutiennent le gouvernement, deux listes, une pour le Parlement et une autre pour l'Assemblée des experts ont été présentées. Je propose de les appeler +listes de l'espoir+", ajoute M. Khatami qui a appelé les électeurs à voter pour l'ensemble des candidats sur ces listes.
Les médias iraniens n'ont pas le droit de citer ou publier la photo de l'ex-président Khatami, accusé par la justice d'avoir soutenu le mouvement de contestation en 2009 après l'élection contestée de l'ex-président conservateur Mahmoud Ahmadinejad.
Pour sa part, dans un message séparé, l'ex-président Rafsandjani (modéré) a également appelé les électeurs à voter pour les listes de la coalition des réformateurs et modérés pour barrer la route à "l'extrémisme".
"Nous devons prouver au monde que le radicalisme (...) et l'extrémisme n'appartiennent qu'à une minorité et la vérité de l'islam est d'éviter la guerre, l'effusion du sang et d'insister sur la paix et la fraternité", a-t-il affirmé dans son message.
MM. Rafsandjani et Rohani sont candidats à l'Assemblée des experts dont ils souhaitent voir écartées les figures les plus conservatrices, dont son président, l'ayatollah Mohammad Yazdi.
Déjà en 2013, MM. Khatami et Rafsandjani avaient jeté tout leur poids dans la balance pour soutenir M. Rohani. Ils avaient obtenu du candidat réformateur de l'époque, Mohammad Reza Aref, qu'il se retire dans un souci d'unité entre réformateurs et modérés.
Pour sa part, Hassan Khomeiny, proche des réformateurs et petit-fils du fondateur de la République islamique, dont la candidature pour l'Assemblée des experts a été rejetée, a appelé les électeurs à voter massivement.
Il ne faut bouder les élections "sous aucun prétexte", a-t-il dit. "Tous ceux qui ont des objections et plaintes, pourront protester plus tard, mais cette semaine il faut choisir les plus compétents".
Côté conservateurs, des candidats et responsables politiques ont accusé la Grande-Bretagne de soutenir, via la chaîne de télévision BBC en persan, la liste des réformateurs et des modérés, en particulier celle de M. Rafsandjani pour l'Assemblée des experts, dénonçant "l'ingérence des Britanniques dans les affaires intérieures de l'Iran".
Des experts avaient affirmé sur la chaîne que si les réformateurs se mobilisaient à Téhéran et votaient pour les 16 candidats présentés sur la liste menée par Rafsandjani, les membres les plus conservateurs de l'Assemblée des experts seraient éliminés.
Plusieurs candidats religieux conservateurs présents sur la liste Rafsandjani ont même pris leur distance avec ce dernier.
Les Iraniens sont appelés à voter à un double scrutin pour renouveler le Parlement et l'Assemblée des experts, institution de religieux chargés de nommer et éventuellement démettre le guide suprême. Les deux sont actuellement dominés par les conservateurs.
"Après le premier pas et le succès de la présidentielle de 2013 (la victoire du président modéré Hassan Rohani), la coalition entame le second pas pour les législatives", affirme M. Khatami, un réformateur, dans un message vidéo publié sur son site.
"Avec la coalition, qu'il faut saluer, entre les réformateurs et les autres forces qui soutiennent le gouvernement, deux listes, une pour le Parlement et une autre pour l'Assemblée des experts ont été présentées. Je propose de les appeler +listes de l'espoir+", ajoute M. Khatami qui a appelé les électeurs à voter pour l'ensemble des candidats sur ces listes.
Les médias iraniens n'ont pas le droit de citer ou publier la photo de l'ex-président Khatami, accusé par la justice d'avoir soutenu le mouvement de contestation en 2009 après l'élection contestée de l'ex-président conservateur Mahmoud Ahmadinejad.
Pour sa part, dans un message séparé, l'ex-président Rafsandjani (modéré) a également appelé les électeurs à voter pour les listes de la coalition des réformateurs et modérés pour barrer la route à "l'extrémisme".
"Nous devons prouver au monde que le radicalisme (...) et l'extrémisme n'appartiennent qu'à une minorité et la vérité de l'islam est d'éviter la guerre, l'effusion du sang et d'insister sur la paix et la fraternité", a-t-il affirmé dans son message.
MM. Rafsandjani et Rohani sont candidats à l'Assemblée des experts dont ils souhaitent voir écartées les figures les plus conservatrices, dont son président, l'ayatollah Mohammad Yazdi.
Déjà en 2013, MM. Khatami et Rafsandjani avaient jeté tout leur poids dans la balance pour soutenir M. Rohani. Ils avaient obtenu du candidat réformateur de l'époque, Mohammad Reza Aref, qu'il se retire dans un souci d'unité entre réformateurs et modérés.
Pour sa part, Hassan Khomeiny, proche des réformateurs et petit-fils du fondateur de la République islamique, dont la candidature pour l'Assemblée des experts a été rejetée, a appelé les électeurs à voter massivement.
Il ne faut bouder les élections "sous aucun prétexte", a-t-il dit. "Tous ceux qui ont des objections et plaintes, pourront protester plus tard, mais cette semaine il faut choisir les plus compétents".
Côté conservateurs, des candidats et responsables politiques ont accusé la Grande-Bretagne de soutenir, via la chaîne de télévision BBC en persan, la liste des réformateurs et des modérés, en particulier celle de M. Rafsandjani pour l'Assemblée des experts, dénonçant "l'ingérence des Britanniques dans les affaires intérieures de l'Iran".
Des experts avaient affirmé sur la chaîne que si les réformateurs se mobilisaient à Téhéran et votaient pour les 16 candidats présentés sur la liste menée par Rafsandjani, les membres les plus conservateurs de l'Assemblée des experts seraient éliminés.
Plusieurs candidats religieux conservateurs présents sur la liste Rafsandjani ont même pris leur distance avec ce dernier.
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