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La séance d'ouverture de cette action a été présidée par le gouverneur de la ville et le directeur de l'Entraide nationale. Ce dernier s'est longuement arrêté sur le contenu de la loi 14.05 qui a été le fruit d'un diagnostic participatif de la situation des établissements sociaux au Maroc. Cette loi trace les lignes directrices pour la création et la gestion de ces structures au niveau des locaux, de la gestion administrative, pédagogique et financière. A cet effet, un programme de mise à niveau des 1100 structures existantes a été entamé en vue de les adapter avec les exigences de ladite loi.
Pour Mohammed Taleb, l'élément humain a été au cœur de cette loi qui a bien défini les droits et les devoirs des encadrants et des bénéficiaires. Les résultats scolaires réalisés par les pensionnaires des maisons des étudiants au Maroc reflètent clairement l'impact de la qualité de l'encadrement sur le parcours scolaire des bénéficiaires dont l’effectif national avoisine 60 mille étudiants pris en charge par 1100 établissements sociaux. Le problème des moyens et d'appui financier alloués aux maisons de l'étudiant a été encore une fois signalé au cours de cette séance d'ouverture. L’enveloppe de la subvention annuelle assurée par le ministère des Finances n'arrive plus à assurer le nécessaire pour faire fonctionner une maison de l'étudiant. Cependant, le réseau de ces établissements sociaux à Essaouira a connu une grande évolution depuis 2005, pour passer de 5 à 40 établissement.
D'après le délégué de l'Entraide nationale à Essaouira, la loi 14.05 a permis de mettre à nu le déficit des maisons de l'étudiant sur plusieurs niveaux, à commencer par les bâtiments qui n'ont pas été réalisés en conformité avec le cahier des charges défini par la loi 14.05. Abdelali Maazouz a profité de l'occasion pour tirer la sonnette d'alarme quant à la situation de cinq maisons de l'étudiant dont les bâtiments se trouvent dans un état délabré, à savoir celles de Hanchane, Essaouira, Taftecht, Tamanar et Smimou. Pour la province d'Essaouira dont 79% des habitants se trouvent dans le milieu rural, ces établissements sociaux qui offrent leurs services à 3142 bénéficiaires ont joué un rôle important dans la diminution du taux de déperdition scolaire, surtout pour les filles.
Le programme de cette session de formation qui s'est tenu du 24 au 27 mars 2009 à Dar Talib Essaouira, a été axé sur les volets législatif, pédagogique, administratif et financier. Asseya Missoum, Fatima Hilali, Ben Said Rguibi et Abdessalam Bergual ont été les catalyseurs de plusieurs ateliers et groupes de travail qui se sont penchés sur plusieurs thèmes: la gestion administrative, pédagogique et sociale, le montage du budget et la gestion financière, l'audit et le contrôle des établissements de soutien social, les mesures de la loi d'ouverture des établissements sociaux, et le guide des notions et de procédures, entre autres.