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Dans un communiqué, l'ONU évoque le dendroctone du pin ponderosa, un insecte de la taille d'un grain de riz qui altère son écosystème et provoque une mortalité généralisée des forêts de pins dans le nord-ouest du Canada.
Un exemple parmi les espèces de plus en plus nombreuses qui parviennent à survivre et à se développer dans un territoire qui leur était auparavant inaccessible. Lorsqu'elles sont installées, ces espèces causent des dommages extrêmement importants à leurs nouveaux environnements. Un phénomène qui "se produit dans tous les types d'écosystèmes : terrestre, marin, végétal, animal, micro-organique", précise Stas Burgiel, directeur du Global Invasive Species Program (GISP).
"Le changement climatique crée des conditions difficiles pour plusieurs espèces et la plupart des espèces invasives sont plus résistantes et opportunistes que les organismes indigènes", souligne Kalemani Molungoy, chef de la division scientifique, technique et technologique au Secrétariat de la convention sur la diversité biologique (CBD) des Nations unies.
D'après le CBD, le changement climatique et le développement des espèces invasives sont les deux principales sources de la perte de biodiversité sur la planète. C'est pourquoi l'ONU et la communauté scientifique appellent les participants au Sommet de Copenhague à "prendre des mesures décisives pour renforcer les écosystèmes et protéger la biodiversité mondiale contre cette
menace".