Ainsi, l’activiste turc Özlem a été arrêté par la police dans une tentative de le mettre hors d’état de «nuire». Pire encore, un citoyen indonésien a été mis derrière les barreaux. Et pour cause, il avait simplement signé une pétition d’Avaaz. Sans oublier les tourments dans lesquels vivent des membres de l’équipe Avaaz en Palestine et en Egypte, où certains d’entre eux viennent d’être emprisonnés puis relâchés, en guise d’intimidation.
En effet, enfermer des activistes d’Avaaz sous le coup d’accusations douteuses et fallacieuses devient chose courante, de la Turquie à l’Egypte, en passant par la Russie. Sur le site spécialisé dans l’action alternative hostile aux régimes répressifs, l’on apprend que Avaaz “voix”, plateforme lancée en janvier 2007 avec une mission démocratique simple : fédérer les citoyen(ne)s de toutes les nations pour réduire l'écart entre la réalité que nous vivons et le monde souhaité par le plus grand nombre et partout, ne compte pas courber l’échine.
Sa mission consiste à offrir à des millions de personnes venues de différents horizons la possibilité d'agir sur les questions internationales les plus urgentes, de la pauvreté à la crise au Moyen-Orient et au changement climatique, c’est une source d’énergie pour continuer la lutte sans relâche. En fait, ce n’est pas la première fois que des membres du plus grand réseau alternatif sont réprimés. Le jeune Wissam a été jeté en prison en Egypte, il y a des mois et Avaaz avait, à l’époque, provoqué un tollé médiatique, jusqu’à sa libération. Chemin faisant, la plateforme avait mis la lumière sur les dérives autocratiques du régime. Qu’ils fassent campagne en faveur des océans, du climat ou des droits humains les plus élémentaires, les membres d’Avaaz sont devenus un mouvement irréversible avec lequel le monde doit désormais compter.