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Cette réunion a, ainsi, permis au président de la commission Asie à l'ASMEX, Adil Raiss, d’indiquer que le Royaume n'a pas bénéficié des opportunités offertes par la Chine en matière d'investissements. Il a ajouté, dans ce sens, que les échanges commerciaux de ce pays sont fondés sur la distribution qui cible plusieurs régions dans le monde.
Aussi, à ce propos, il a appelé les entreprises marocaines à s'informer sur les besoins du marché chinois pour qu'elles puissent offrir des produits qui n'y sont pas disponibles et partant promouvoir les exportations marocaines vers ce pays.
Dans la foulée, des professionnels ont tenu à signaler que les exportations du Maroc à destination de la Chine demeurent limitées vu les potentialités de consommation dont dispose le géant asiatique. Et de préciser que ces exportations sont constituées essentiellement d'engrais de poisson et d'autres produits.
Pour sa part, l'expert et consultant économique Reda Rami, a souligné que les entreprises marocaines intéressées doivent s'informer davantage des besoins du marché chinois. A cet égard, il a présenté une carte qui montre les échanges commerciaux entre la Chine et les autres pays du monde.
Dans ce cadre, il s’est demandé si le Royaume dispose effectivement de matières et produits dont a besoin la population chinoise et comment, concrètement, les exportateurs marocains peuvent accéder à ce marché gigantesque.
Cet expert marocain et aussi PDG et fondateur de la plateforme internationale "Winvestnet.com", basée à Hong Kong, a relevé, par ailleurs, que la Chine procède à l'industrialisation de deux sortes de produits, l'un à coût bas destiné à des marchés bien déterminés et l'autre à coût élevé pour d'autres destinations dans le monde.
Il a noté, néanmoins, que le fait de concurrencer la Chine dans des domaines qu'elle maîtrise est une guerre perdue. D'où la nécessité, poursuit-il, de cibler des domaines de consommation précis pour conquérir ce marché, qui compte plus d'un milliard de consommateurs.