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Au Mexique, les cas les plus graves d’infection chez les jeunes patients ont tous été liés au syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), une difficulté à respirer critique, entraînant un état de choc. Le taux de mortalité constaté a été de 40 %. Sur les 899 malades admis dans les six hôpitaux de l’étude, cinquante-huit ont développé un état grave. Les antibiotiques ont suffi dans la plupart des cas, quarante-cinq patients ont eu recours aux antiviraux, et cinquante-quatre ont eu besoin d’un respirateur artificiel. L’âge médian des malades est de 44 ans.
Pour le Dr Dominguez-Cherit, son étude montre que les patients dans un état grave sont le plus souvent jeunes.Le Dr Kumar de l’Hôpital St Boniface de Winnipeg a lui aussi constaté que les cas graves et la mortalité dus au virus H1N1 concernaient des adolescents et adultes plutôt jeunes et en relativement bonne santé. La moyenne d’âge des patients dans un état grave est de 32 ans. Sur les 168 patients concernés, vingt-quatre sont morts dans les vingt-huit jours, cinq dans les quatre-vingt-dix jours. Le taux de mortalité se fixe à 17 %. Cinquante des 168 patients avaient moins de 18 ans.
Le Dr Kumar indique que cette caractéristique n’avait pas été observée depuis la grippe espagnole de 1918. Les recherches ont été réalisées lors de la première phase d’infection, entre mars et juin au Mexique, entre avril et août au Canada. Elles montrent la nécessité de prévision et d’organisation des hôpitaux en cas d’afflux de cas graves si la pandémie devait s’intensifier.