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Les enfants en poussette ont le nez à hauteur de pot d'échappement et souffrent directement des gaz émis par les voitures, comme le démontre l'étude de l'Association santé environnement France (Asef). Lors de déplacements en centre ville, le taux de particules fines respirées par les enfants assis dans une poussette est deux fois supérieur au taux recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Deux poussettes ont été équipées de capteurs pour mesurer le taux de particules fines respirées par un enfant lors de déplacement en milieu urbain. L'expérience a été menée dans le centre ville d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) le 10 mars dernier. Les mesures ont été effectuées sur les "trajets type" entre le domicile et l'école, le matin et le soir. "Sur les deux parcours, matin comme soir, les taux ne sont quasiment jamais inférieurs à 20 microgrammes par m3", affirme l'Asef. Ce chiffre correspond à l'objectif de qualité de l'air fixé par l’Union européenne. Mais l'OMS, de son côté, recommande un taux de seulement 10 microgrammes.
Les enfants, par leur position dans la poussette, sont "aux premières loges pour inhaler ce qui sort des pots d'échappement des véhicules", selon Pierre Halimi, secrétaire général de l'Asef, interrogé par le quotidien Le Parisien (article payant). Une étude révélée par l'Institut de veille sanitaire en février, démontre l'impact néfaste de ces microparticules sur la santé. Elles sont reconnues comme cancérigènes chez l'adulte et elles sont la cause de nombreux problèmes de santé chez les enfants, comme l'asthme ou les infections ORL.