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Les élections restent donc, pour beaucoup de quêteurs d'opportunités, notamment dans ce secteur, l'occasion tant attendue de faire de bonnes affaires, étant donné que tous les partis politiques ont besoin de produire des tracts et divers imprimés pour communiquer sur leurs candidats et leurs programmes électoraux.
Le secteur tourne à plein régime à l'occasion de la campagne électorale et les recettes augmentent significativement, confirme Rachid Tyach, propriétaire d’une imprimerie à Casablanca, dans une déclaration à la MAP, expliquant que le coût financier varie d'un candidat à l'autre mais aussi d'un parti à l’autre et d'une circonscription électorale à l’autre. Cette opération englobe aussi l'impression numérique de textes, de photos et de logos destinés à être affichés sur les devants des moyens de transport publics et privés et sur les articles vestimentaires (t-shirts, chapeaux..) ou devant les sièges des partis, a-t-il noté, ajoutant que ce type de production nécessite davantage de main-d'œuvre, contrairement à l’impression sur papier. D'autre part, la calligraphie, un métier en voie de disparition en raison de la forte concurrence imposée par la technologie moderne, a le vent en poupe en période de campagne électorale vu que certains candidats préfèrent les manuscrits aux textes imprimés. Cet engouement pour la calligraphie s'explique aussi par la touche esthétique qu'elle apporte et l'attractivité qu'elle confère aux rues et aux sièges des partis qui recourent à cette technique. Les partis en lice pour les élections optent aussi pour la publication des listes de candidature et des programmes électoraux dans les journaux et les sites électroniques qui consacrent des pages entières à la campagne électorale.
Pour Mohamed El Bouzidi, acteur associatif, la majorité des partis embauchent des jeunes, notamment parmi les personnes sans emploi fixe, en vue d'animer leurs campagnes électorales. Ceux-ci sillonnent les rues en scandant des slogans et en faisant du porte-à-porte dans les quartiers pour convaincre les électeurs de voter, le 7 octobre, pour le candidat du parti en question, explique-t-il. M. El Bouzidi fait également observer que les partis mobilisent des jeunes spécialisés dans le domaine de l’informatique et des nouvelles technologies dans l’objectif de mener des campagnes de communication sur les réseaux sociaux.