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L’action était on ne peut plus symbolique, mais elle a retrouvé sa force dans l’implication collective des différents intervenants : commune rurale de Sidi Ahmed Essayah, le Rotary club à Essaouira et l’Association Second souffle regroupant des étudiants de l’Institut des entreprises et du management de Montpellier, avec au programme des jeux et activités pédagogiques, et distribution de lots de fournitures à 200 écolières et écoliers.
« Nous voulons entamer une nouvelle phase dans le travail social du Rotary club à Essaouira. Certes, notre intervention ne peut pas satisfaire tous les besoins, mais nous essayons quand même de contribuer positivement à la lutte nationale contre les indicateurs de précarité, tout en mobilisant et orientant l’intérêt des différents intervenants vers les vraies priorités des ruraux d’Essaouira », a déclaré Mustapha Belasri, actuel président du Rotary club à Essaouira.
Clément Fabregot, Romain Courgoet, Nicole Faby, Bénédicte Pons et Charlotte Rigawd sont les cinq étudiantes et étudiants français initiateurs de cette dynamique au niveau de l’Institut des sciences de l’entreprise et du management à Montpellier. Cinq jeunes enthousiastes et engagés qui affichent l’ambition de mobiliser plus de jeunes Français autour de la cause sociale qui a été à l’origine de la création de l’Association Second souffle deux mois seulement avant l’action de Sidi Ahmed Essayah.
Ils se déclarent satisfaits des résultats réalisés par cette action socio-pédagogique qui a apporté le sourire aux enfants. La commune rurale de Sidi Ahmed Essayeh située dans le cercle de Tamanar et composée de 11 douars, est l’une des rares communes de la province exclues du programme national du développement humain orienté par la carte de pauvreté, lequel a retenu les communes voisines qui ont pourtant les mêmes spécificités socio-économiques.
Les onze douars de cette commune qui dispose d’un magnifique littoral de 23 km et d’un grand domaine forestier d’arganier, sont toujours privés d’eau potable. Le douar Ismail n’a pas bénéficié du programme d’électrification du monde rural à l’instar des autres douars de la commune.
Les infrastructures routières font défaut dans cette commune rurale enclavée, la route reliant le centre de la commune à Tafedna n’a toujours pas été achevée, chose qui accentue l’exclusion sociale et économique que subit cette région dont les huit mille habitants sont obligés à la fin de chaque mois, faute d’agences de l’ONE, de se déplacer vers Tamanar pour régler leurs factures ou recharger leurs cartes de consommation.
Un déplacement qui coûte en moyenne deux cents dirhams alors que le montant payé ou rechargé ne dépasse guère les cent dirhams !