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"Mon œuvre n’est pas le fruit d’une appartenance à une école bien définie mais l’aboutissement d’une réflexion de longue haleine et d’une expérience toute personnelle", a affirmé Adellatif Laâbi.
Le poète marocain qui s’exprimait lors de la présentation de l’ensemble de son œuvre au Salon du livre à Casablanca, a rejeté toute appartenance généalogique à une certaine école, concédant toutefois qu’il a puisé comme d’ailleurs tous les représentants de sa génération, dans la poésie des immenses poètes du siècle dernier, notamment les Espagnols Garcia Lorca et Antonio Machado, le Grec Yannis Ritsos, le Turc Nazim Hikmet ou encore le Russe Vladimir Maïakovski.
Le prix Goncourt de la poésie en 2009 confie même qu’il se surprend parfois en train de céder à l’influence de la nouvelle génération des poètes pour porter sa voix rebelle dans ses poèmes, ne cachant pas, par ailleurs, une certaine amertume de l’hommage timide qui lui est réservé dans son pays alors qu’il est célébré et que son œuvre est encensée sous d’autres cieux. Poète, romancier et dramaturge prolifique, Abdellatif Laâbi compte à son actif plusieurs recueils de poèmes, romans des textes théâtres.
Pour l’intégration de la diversité culturelle dans le projet de régionalisation élargie
Des chercheurs marocains ont vivement plaidé pour une intégration effective de la dimension culturelle dans le projet de régionalisation élargie, appelant à la mise en œuvre d’une politique publique claire sur ce registre.
Lors d’un débat sur "La culture et le projet de régionalisation élargie", organisé au SIEL, les conférenciers ont estimé nécessaire que le projet de régionalisation élargie prenne en ligne de compte toutes les spécificités culturelles, linguistiques et historiques de chaque région.
Pour le doyen de l’Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM), Ahmed Boukous, ce projet tel que présenté par la Commission consultative de la régionalisation "ne comporte pas une vision claire de la diversité culturelle". Alors qu’elle est une donne fondamentale consacrée par toutes les études réalisées par les sociologues, les anthropologues et les linguistes.
Pour promouvoir encore cette diversité, le doyen de l’IRCAM préconise que toutes les politiques de développement économique intègrent les diverses spécificités du patrimoine culturel de chaque région.
L’édition libyenne fait peau neuve
Reflet du changement et témoin du passage à une nouvelle époque, le stand réservé aux éditeurs libyens au SIEL de Casablanca offre une image différente des précédentes participations sous le régime déchu du colonel Kadhafi.
Aujourd’hui, les Libyens retrouvent la liberté et l’audace d’exprimer librement leurs opinions tant dans le champ culturel que médiatique, comme en témoignent les publications exposées dans ce stand. "Sada Attoura" (Les échos de la Révolution, "Trablouss al Houra" (Tripoli libre), "Fabrier" (Février), "Al hourya" (La liberté) ou encore "Sada Zliten" (Les Echos de Zliten), sont autant de quotidiens et d’hebdomadaires qui représentent aujourd’hui la voix de la liberté et de la diversité culturelle dans la Libye libre.
Une nouvelle dynamique et une effervescence culturelle et médiatique qui sont le fruit béni de la révolution du 17 février, s’en félicite le président de l’Union des éditeurs libyens, Ali Mehdi Laâouine, soulignant que la Libye, affranchie de la dictature, compte aujourd’hui pas moins de 300 publications qui expriment toutes les diversités et les opinions.