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"Le plus grand mariage du monde", un spectacle célébrant les traditions marocaines le 7 décembre prochain à Casablanca
Le prix international de poésie Argana 2011 a été remis, dimanche à Casablanca, à la poétesse américaine, Marilyn Hacker, en reconnaissance de ses œuvres en faveur des causes humaines justes.
Le prix, décerné par Bayt Achiîr (Maison de la poésie), a été remis à la poétesse dans le cadre du SIEL lors d'une cérémonie qui s'est déroulée en présence du ministre de la Culture Mohamed Amine Sbihi et du ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, ainsi que des intellectuels et d'écrivains marocains et arabes.
Le jury avait apprécié "la vivacité de l'expérience de Marilyn Hacker qui se distingue par une description approfondie de la vie quotidienne, sans se passer des questions humaines et existentielles".
Professeur de littérature française à la City University de New York, Hacker s’est fait connaître pour ses poèmes dès l'Université. Elle a publié plusieurs recueils de poèmes, dont "Love, Death, and the Changing of the Seasons", "Going Back to the River", "Assumptions" et "Separations".
Table ronde autour du thème «Ecrire entre deux mondes»
Dans le cadre du cycle Ecritures au féminin, Souad Bahechar (historienne d’art), Siham Bouhlal (poète et médiéviste) et Hayat El Yamani (ingénieur et écrivaine) animeront cet après-midi une table ronde, de 16h20 à 17h20, autour du thème «Ecrire entre deux mondes». Modératrice: la journaliste Qods Chabaa.
Le premier roman de Souad Bahechar «Ni fleurs ni couronnes» (Ed. Le Fennec) obtient le prix Grand Atlas en 2001. En 2005, elle publie «Le concert des cloches» chez le même éditeur. Elle a récemment collaboré avec le photographe Marco Barbon aux éditions Filigrane et à «Casablanca».
Siham Bouhlal se consacre à la traduction de textes médiévaux. Sa propre création poétique a pour thème central l’amour mais aussi la mort en son lien avec la passion. En 2009, elle publie son premier récit «Princesse Amazigh». Son dernier livre, «Etreintes» est paru en 2011 (Ed. Al Manar). En décembre 2011, elle a reçu le Trophée de la réussite au féminin, décerné au Quai d’Orsay par l’Association France Euro Méditerranée.
Hayat El Yamani a publié trois romans. Le plus remarqué, «Rêve d’envol» (éd. Anne Carrière, 2010), lui a valu d’être lauréate du premier prix de l’Audiolivre décerné par le Lions Club, et nominée pour le prix de la Mamounia.
Les intellectuels arabes sommés de quitter leur tour d’ivoire
Des intellectuels marocains et arabes ont plaidé samedi au Siel pour un rôle agissant de la culture dans la construction de l’avenir du monde arabe, à l’aune des mutations politiques et sociales enclenchées par le Printemps arabe.
Dans leur plaidoyer, certains parmi eux ont estimé que les chamboulements survenus ouvriront certainement la voie pour des transformations radicales qui signeront une rupture avec l’absolutisme et le sous-développement, alors que d’autres voix parmi les intervenants considèrent qu’il est encore très tôt de tirer les enseignements des soubresauts qui secouent le monde arabe.
Des avis partagés également sur le rôle des intellectuels dans ce Printemps arabe qui n’ont pas contribué dans cet élan de changement, restant dans leur tour d’ivoire, selon certains intervenants, alors que d’autres ont mis en avant le rôle de différentes expressions culturelles et des courants avant-gardistes dans la naissance de ce mouvement de changement sans précédent.