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Initiée dans le cadre d’un projet intitulé «Tamkine», les droits économiques et sociaux fondamentaux au travail 2016-2017, en partenariat avec la délégation interministérielle aux droits de l'Homme (DIDH), cette rencontre vise à présenter les plus importantes conclusions résultant de l’étude sur «le cadre juridique international et national dédié aux droits économiques et sociaux fondamentaux au travail», qui a été renforcée par une enquête de terrain sur «l’état des droits économiques et sociaux fondamentaux au travail», ciblant les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Drâa-Tafilalet et plus de 100 employeurs, 30 inspecteurs de travail et 30 syndicalistes.
Les recommandations de cette étude plaident pour l’activation de la mise en œuvre de l’arsenal juridique relatif aux droits économiques et sociaux, la mise en œuvre du cadre conventionnel international, l’harmonisation du cadre normatif national avec le cadre international et la mise en application des indicateurs des Objectifs de développement durable (ODD) pour l’après 2015.
Elles ont également, plaidé pour une révision complète des différentes lois relatives aux droits économiques et sociaux, en vue de lutter contre les différentes formes de discrimination, la mise en œuvre des mesures liées à la promotion des droits de la femme, la réduction des taux de chômage des femmes et des jeunes et l’élaboration des mécanismes visant à surmonter les obstacles freinant l'égalité hommes-femmes.
L'étude a de même, recommandé la généralisation et la vulgarisation des concepts dédiés aux droits fondamentaux au travail et le développement des capacités des différents acteurs dans le domaine de la protection et la promotion de ces droits.
Dans une déclaration à la MAP, la présidente de l’Association Adala, Jamila Sayouri, a souligné que cette réunion s’assigne pour objectif d’élargir un débat sur le contenu du guide et de l’enquête menée sur les droits économiques et sociaux fondamentaux au travail pour servir de base de travail pour tous les acteurs, notamment le gouvernement, les institutions, la société civile, les syndicats et les travailleurs.
Dans ce cadre, Jamila Sayouri a relevé que cette rencontre permet de faire participer tous les acteurs sur le niveau d’avancement de cette approche des droits de l’Homme et l’évaluation relative au cadre normatif national et international de ces droits économiques et sociaux, ainsi que sur la vulgarisation de la pratique conventionnelle et son harmonisation.
Le projet «Tamkine» qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des ODD, est une initiative civique visant à renforcer les droits économiques et sociaux fondamentaux au travail selon une nouvelle approche basée sur le progrès réalisé dans le domaine de la pratique conventionnelle liée à ces droits.
Cet évènement a connu la participation de plusieurs acteurs et experts, notamment Khadija Rebbah, membre exécutif de l’Association Adala et Houria Kamal, ingénieur et experte dans les études socioéconomiques.