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Dans la “Déclaration de Doha” adoptée à l’issue du sommet, les dirigeants arabes ont également exprimé leur appui à l’Autorité nationale et aux institutions palestiniennes issues de l’Organisation de Libération de Palestine, y compris l’Assemblée législative palestinienne.
D’autre part, les chefs d’Etat arabes ont appelé à mettre un terme aux politiques unilatérales d’Israël et ses démarches visant à imposer le fait accompli sur le terrain, notamment l’arrêt immédiat de la colonisation et de la construction du mur de séparation ainsi que la préservation des Lieux saints de l’islam et de la chrétienté à Al-Qods.
Le sommet a en outre condamné les atermoiements israéliens concernant le processus de paix, insistant sur la nécessité d’amener Israël à respecter ses engagements dans ce cadre selon un calendrier bien précis et conformément aux références internationales en la matière, particulièrement l’Initiative arabe de paix.
Les dirigeants arabes ont aussi souligné leur attachement à une solution juste et durable du conflit arabo-israélien dans le cadre de la légalité internationale, solution qui passe par la fin de l’occupation israélienne des territoires arabes, le règlement du dossier des réfugiés palestiniens et l’établissement d’un Etat palestinien indépendant avec Al-Qods Acharif comme capitale.
Par ailleurs, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a indiqué que le 21ème Sommet arabe “est parvenu à assainir” les relations entre les pays arabes et à surmonter plusieurs divergences interarabes.
“Le processus de rapprochement amorcé depuis le Sommet de Koweit a été couronné aujourd’hui par une réconciliation entre l’Arabie Saoudite et la Libye”, a souligné M. Moussa qui s’exprimait lors d’une conférence de presse conjointe avec le président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères qatari, Cheikh Hamad Ben Jassem Ben Jabar Al-Thani, à l’issue de la clôture du sommet.
Ce rapprochement est le fruit d’une décision arabe commune de mettre fin aux différends et de s’orienter vers la promotion de l’action arabe commune, a dit le secrétaire général de la Ligue arabe, formant le voeu de tourner la page des divergences interarabes.
Il a dans ce sens appelé les peuples arabes et les médias à contribuer à faire aboutir les initiatives de réconciliation.
Concernant le conflit arabo-israélien, M. Moussa a fait savoir qu’à travers la “déclaration de Doha” les pays arabes ont adopté des positions fortes en ce qu’elle exige la définition d’un calendrier bien précis pour la mise en oeuvre de l’Initiative arabe de paix et souligne l’urgence de mettre fin à la colonisation israélienne comme condition sine qua non pour la poursuite du processus de paix.
De son côté, Cheikh Hamad Ben Jassem Ben Jabar Al Thani, a souligné que la différence de vues entre les pays arabes ne doit pas se dresser en obstacle à la coopération et la solidarité entre les Etats arabes, appelant à faire prévaloir les intérêts suprêmes de la nation.
Les pays arabes, a ajouté le responsable qatari, sont appelés à entreprendre des démarches concrètes pour la relance de la solidarité arabe et la consécration de la réconciliation interarabe.