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A Béni Mellal donc, l’imprudent Wydad s’est avancé en terrain miné, nonobstant une fois de plus une éventuelle surprise provenant d’un plus petit que soi. C’est que depuis quelques semaines, les bévues devant les plus faibles de l’exercice, les Rouges les collectionnent. Tout avait commencé quand les «Calamentis», bravement, s’en retournaient de Casablanca vers Berkane victorieux sans qu’aucun n’en ait à redire.
On croyait à l’incident de parcours quand, à El Jadida, le WAC revenait sur le DHJ pour neutraliser les Doukkalis (1-1). Mais c’était mal connaître le manque d’égard à la méfiance de la part de Zaki & co, le KAC récidivait au Complexe Mohammed V (2-1). Faut croire que cela a donné des idées aux Tadlaouis puisque lundi le WAC sombrait par trois fois devant un Raja de Béni Mellal pour le moins euphorique. Il n’a fallu que dix minutes pour que Redallah El Rhazzoufi trouve les chemins des filets de Myaghry. A la demi-heure, on a cru la logique de la raison du plus fort rétablie quand Fabrice Nguessi Ondama égalisait, c’était sous-estimer la détermination des Mellalis qui même sans leur capitaine exclu, parvenaient à prendre le dessus à cinq minutes de la fin par Jawad Aziz. Trois minutes plus tard, Omar Ennamsaoui enfonçait le clou. De ce troisième succès, les Mellalis cèdent volontiers leur place de lanterne rouge au CODM, grand perdant du week-end et surtout encaissent un pactole de 20.000 DH en guise de prime, ce qui soulage bien des poches du côté de Tadla.
A Rabat, l’ASFAR n’a jamais su comment prendre le dessus sur l’OCS et a été contrainte au nul blanc. Les Safiots, qui ont évolué à neuf, ont fait montre d’une grande combativité et d’un courage à toute épreuve devant une équipe militaire en manque flagrant d’inspiration.
Entre le jeudi noir de la semaine passée et lundi, ce sont deux équipes de l’ASFAR différentes qu’il nous a été donné de constater. Autant face au RCA les hommes à Khairi étaient épatants, autant mornes et insipides, ils le furent devant l’OCS quatre jours plus tard. C’est tout dire de ce que notre football est capable parfois d’exploit pour vite replonger dans ses natures.