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Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “light sweet crude” pour livraison en juillet s’échangeait à 71,77 dollars, en hausse de 44 cents par rapport à son cours de clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques, les cours ont dépassé la barre des 72 dollars pour s’établir au plus haut depuis huit mois, à 72,30 dollars.
A Londres, le brut s’est hissé à 71,65 dollars.
“C’est une poursuite de la hausse de la veille, après un recul général dans les réserves (de produits pétroliers) aux Etats-Unis”, a indiqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Le marché a reçu un soutien supplémentaire jeudi avec le rapport mensuel de l’Agence internationale de l’énergie. L’AIE a légèrement revu à la hausse sa prévision de demande mondiale en pétrole en 2009, même si elle s’attend toujours à un net recul (-2,9%) en raison de la crise économique.
L’organisation, qui représente les intérêts des pays industrialisés, estime que la consommation d’or noir va atteindre 83,3 millions de barils par jour.
A cela s’ajoutait une étude du groupe pétrolier BP publiée mercredi, qui a montré un recul des réserves mondiales de pétrole.
Ces chiffres venaient soutenir un marché qui avait progressé en grande partie grâce au dollar et une vague d’investissements des fonds spéculatifs dans les matières premières.
“Les éléments fondamentaux sont toujours sous forte pression. Mais c’est un fait: ces quatre ou cinq dernières semaines, les stocks de brut ont diminué, et les troisième et quatrième trimestres voient normalement la demande (de pétrole) remonter dans le monde”, a souligné M. Lipow.