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Ainsi, la douane algérienne a-t-elle durci les mesures de contrôle sur les véhicules appartenant à des commerçants sahraouis des camps de Tindouf. Désormais, chaque camion transportant des marchandises souhaitant quitter le territoire algérien en direction de la Mauritanie est contraint d’attendre un mois avant de pouvoir y entrer. Pour les propriétaires de véhicules utilitaires, munis de l’autorisation de sortie émise par la direction du Front, le délai est d’une semaine.
Ces décisions ont suscité la colère des commerçants des camps, indique le site Futurosahara. C'est la déception pour ceux qui croyaient que le passage frontalier Tindouf-Zouerate, inauguré il y a quelques semaines, allait booster leurs activités commerciales avec la Mauritanie. Et comme pour exprimer sa solidarité avec la décision algérienne, la Mauritanie a commencé début octobre à imposer des taxes aux Sahraouis traversant les passages de Bir Mogreine et Zouerate.
Pris entre deux feux, les commerçants des camps menacent d’installer un campement de fortune sur la frontière algéro-mauritanienne, genre «Gdim Izik», pour «défendre la dignité des Sahraouis», indique ladite publication.
En octobre 2014, l’arrestation par la douane algérienne de négociants sahraouis et la confiscation de leurs marchandises, sous prétexte de lutte contre la contrebande, avaient été à l’origine de contestations massives dans les camps de Tindouf, au point de contraindre Mohamed Abdelaziz à fuir ses bureaux de Rabouni.
Ce nouveau tour de vis opéré simultanément par Alger et Nouakchott n’a épargné personne y compris la soi-disant armée du Polisario. Le 1er octobre, une unité de cette milice qui revenait de la localité de Dougj a été interdite de passer la frontière par les autorités algériennes, relève le site. Il a fallu attendre 24 heures pour qu’elle parvienne à entrer en Algérie.
Le contrôle de l’activité commerciale des Sahraouis des camps est d’une importance capitale pour l’Algérie et la direction du Front. Par le passé, le Polisario avait, sous l’ère de Mohamed Abdelaziz, mis en place un dispositif juridique lui permettant de maintenir son emprise sur le négoce avec des cartes de commerçant valables seulement une année et moyennant le paiement à la «douane» du Front de 600 dinars algériens (4,39 euros).