-
JO de Paris: Oreillers, matelas, mobilier du Village olympique bientôt réutilisés
-
Le rythme de réchauffement des océans a presque doublé depuis 2005
-
Christie's ouvre un siège régional à Hong Kong
-
Du vert sur le béton à Sao Paulo: Le pari "fou" d'un Brésilien
-
Lignes de Nazca: Plus de 300 nouveaux géoglyphes découverts grâce à l'IA
Cette recommandation apparaît dans la dernière mise à jour du guide clinique de l’American College of Cardiology (ACC) parue récemment et dont la précédente édition remonte à 2004.
Environ un adulte sur trois aux Etats-Unis à qui on n’a pas encore diagnostiqué une maladie cardio-vasculaire ou qui n’a pas eu de crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral, court un risque suffisamment élevé pour recevoir un traitement préventif de statines, explique l’ACC.
“La vaste majorité des attaques cardiaques et cérébrales pourraient être évitées si les personnes étaient conscientes de leur risque et avaient fait ce que nous savons efficace pour le réduire”, explique le Dr David Goff, professeur de santé publique à l’Université du Colorado qui a participé à cette mise à jour.
“Mais les patients comme les médecins généralistes souvent sous-estiment le risque de maladies cardio-vasculaires surtout quand ils le considèrent sur le long terme”, soit au-delà de dix ans, explique-t-il.
“Ce document offre aux médecins le guide le plus complet et le plus à jour pour évaluer ce risque, ce qui leur permettra d’agir avec leurs patients pour éviter un infarctus ou un accident vasculaire cérébral”, souligne le Dr Goff.
Les facteurs les plus connus contribuant à l’athérosclérose —une accumulation de plaques dans les artères— sont l’âge, le taux de cholestérol, la tension artérielle, le tabagisme et le diabète que les médecins généralistes peuvent facilement déterminer et intégrer dans une formule pour déterminer le risque, précisent ces cardiologues.
“Les maladies cardio-vasculaires résultant de l’athérosclérose sont la première cause de mortalité et une cause majeure de handicap ainsi qu’une énorme source de dépenses de soins médicaux”, a relevé Dr Donald Lioyd-Jones, professeur de médecine préventive à la faculté de médecine de l’Université Northwestern.