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Ça mérite des baffles.
Le joueur du Cameroun Ambroise Oyongo (Impact Montréal) a scandalisé les supporters, déjà guère tendres avec les Lions indomptables du Cameroun, en se présentant mardi soir à l'entraînement avec une grosse enceinte acoustique crachant un morceau de rap.
Oyongo a laissé le volume sonore du baffle tranquillement jusqu'au début de l'entraînement sans que personne ne lui dise rien. Signe patent du manque de leadership dans la jeune équipe du Cameroun qui a joué mercredi contre la Guinée Bissau. "A l'époque de Samuel, jamais on aurait vu cela", s'offusque un journaliste camerounais nostalgique de l'ère Eto'o.
Calculs.
Le Franco-Polonais Henry Kasperczak s'est un peu emmêlé les paroles mercredi au moment de parler de l'enjeu du match de son équipe tunisienne face à l'Algérie. On sort la calculette ou pas ? "La situation, c'est toujours des calculs à faire, bien sûr, au départ. Il ne faut pas se tromper dans les calculs. Il faut oublier les calculs, il faut penser au jeu, à ce qu'on va faire sur le terrain".
Guerre.
A la veille du choc contre l'Algérie, le milieu de la Tunisie Naïm Sliti a pris mercredi avec humour la rivalité entre les deux voisins du Maghreb. "Je suis marié avec une Algérienne et c'est déjà la guerre !", a-t-il lancé en riant en conférence de presse. "Mon fils est moitié algérien, moitié tunisien. C'est un derby, un match très important. En France il y a beaucoup d'Algériens, moi j'ai côtoyé pas mal d'Algériens aussi. Mais jeudi j'aurai à coeur de faire un gros match et si je peux, de faire gagner la Tunisie, surtout pour la qualif', et parce que c'est un derby".
Micro.
Le sélectionneur de l'Algérie, le Belge Georges Leekens, a eu des soucis techniques pendant sa conférence de presse mercredi par trois fois. La première, il a signifié que le son du micro était coupé, la seconde qu'il était rétabli, puis la troisième un peu plus tard pour dire que le problème venait de lui-même: il n'avait pas pressé sur le bouton...
Fédéraux.
Interrogé sur la présence de seulement quatre sélectionneurs africains parmi les 16 couches de cette CAN, celui du Sénégal Aliou Cissé a sèchement répliqué: "Demandez à nos fédéraux" (dirigeants de fédérations). "Le football est universel, il n'a pas de couleur, de race et d'ethnie", a-t-il ajouté. A l'inverse, son homologue zimbabwéen, Callisto Pasuwa, a soutenu que "les Africains n'ont pas confiance dans les locaux car ceux-ci n'ont pas les capacités des étrangers".
Comme à la maison.
La large communauté malienne à Port-Gentil, capitale pétrolière du Gabon, fait que l'équipe d'Alain Giresse s'entraîne dans une belle ambiance, comme à domicile. Même le 0-0 du Mali contre l'Egypte a tourné au carnaval avec des fans endiablés vêtus de vert, jaune et rouge. Certains fans maliens ont par ailleurs profité de la mi-temps du match en soirée pour faire leur prière.