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On savait déjà que les bébés comprenaient beaucoup plus de choses qu’il n’y paraît. Mais les enfants de moins de 18 mois seraient aussi capables de lire dans nos pensées. C’est ce qui ressort d’une étude américaine menée sur des enfants du monde entier, des campagnes chinoises les plus reculées à l’Equateur, en passant par les îles Fidji. Auparavant, les chercheurs pensaient que la capacité de deviner les pensées des gens apparaissait plus tard, entre 4 et 7 ans.
Pour l’auteur de cette étude, H. Clark Barrett, anthropologue à l’université de Californie (Los Angeles), les humains sont “très doués pour déduire l’état d’esprit des autres: leurs émotions, leurs désirs et dans ce cas, leurs connaissances. Donc cela pourrait jouer un rôle important dans la transmission culturelle et l’apprentissage social”.
Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont fait passer à des bébés provenant de chine, des Fidji, et d’Equateur un “false-belief task”. Un test normalement destiné aux enfants de 4 à 7 ans et qui se déroule comme suit : l’enfant assiste à une scène dans laquelle une première personne entre et dépose un objet (par exemple une paire de ciseaux). Une deuxième personne entre et met cet objet dans une boîte. Ensuite, la première personne revient pour récupérer l’objet et demande à l’enfant : “Où peuvent bien se trouver les ciseaux ?”
Une façon d’évaluer la capacité de l’enfant à deviner la façon de penser de la personne, en sachant un élément que la personne ignore.
Pour s’adresser à des bébés de moins de 18 moins, le test a été légèrement modifié : les scientifiques n’ont pas posé de question aux bébés mais ont simplement suivi leur regard. Résultat : les bébés ont systématiquement regardé la boîte lorsque la deuxième personne entrait pour récupérer les ciseaux. Ce qui montre que les enfants de moins d’un an et demi sont aussi capables de deviner les pensées des autres.
Pour l’auteur de cette étude, H. Clark Barrett, anthropologue à l’université de Californie (Los Angeles), les humains sont “très doués pour déduire l’état d’esprit des autres: leurs émotions, leurs désirs et dans ce cas, leurs connaissances. Donc cela pourrait jouer un rôle important dans la transmission culturelle et l’apprentissage social”.
Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont fait passer à des bébés provenant de chine, des Fidji, et d’Equateur un “false-belief task”. Un test normalement destiné aux enfants de 4 à 7 ans et qui se déroule comme suit : l’enfant assiste à une scène dans laquelle une première personne entre et dépose un objet (par exemple une paire de ciseaux). Une deuxième personne entre et met cet objet dans une boîte. Ensuite, la première personne revient pour récupérer l’objet et demande à l’enfant : “Où peuvent bien se trouver les ciseaux ?”
Une façon d’évaluer la capacité de l’enfant à deviner la façon de penser de la personne, en sachant un élément que la personne ignore.
Pour s’adresser à des bébés de moins de 18 moins, le test a été légèrement modifié : les scientifiques n’ont pas posé de question aux bébés mais ont simplement suivi leur regard. Résultat : les bébés ont systématiquement regardé la boîte lorsque la deuxième personne entrait pour récupérer les ciseaux. Ce qui montre que les enfants de moins d’un an et demi sont aussi capables de deviner les pensées des autres.