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Intervenant à cette occasion, Mme Chekrouni a passé en revue les mesures adoptées par le gouvernement pour attirer des investissements potentiels dans l'ensemble des secteurs au Maroc, soutenant que le Royaume puise sa force et son ambition de la clairvoyance de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et des stratégies ambitieuses du Souverain, rapporte la MAP.
Elle a affirmé que les atouts structurels, notamment la position géostratégique du Maroc, sa performance économique favorable, sa croissance solide, l’accès à un marché d’un milliard de consommateurs africain, arabe et européen, une main-d’œuvre qualifiée aux coûts compétitifs, une culture d’ouverture et de tolérance et une stabilité politique, viennent se greffer à cette vision Royale.
La diplomate marocaine a tenu, dans ce sens, à souligner l’intérêt de plus en plus croissant exprimé par les entreprises canadiennes pour le Maroc, tout en mettant l’accent sur l’excellence des relations entre le Royaume et le Canada, animés par une volonté commune de développer davantage, en termes quantitatifs mais aussi qualitatifs, leurs échanges économiques.
Elle a, en outre, rappelé les secteurs clés de l’activité économique au Maroc, notamment les secteurs du tourisme, de l’agroalimentaire, de la pêche et de l’industrie, qui ont connu une refonte substantielle avec la mise en place de stratégies sectorielles ambitieuses orientées vers le résultat et l’impact direct sur la croissance de l’économie nationale.
Mme Chekrouni a, par ailleurs, décliné les contours des opportunités d’investissements dans des secteurs stratégiques tels que l’automobile, l’off-shoring, l’aéronautique et les énergies renouvelables.
A ce propos, elle a cité des exemples d’investissements canadiens au Maroc, avec un accent particulier sur le troisième géant mondial de l’aéronautique "Bombardier", en insistant sur le caractère "gagnant-gagnant" d’un tel investissement, qui a consolidé la confiance dans le modèle marocain.
Elle a également mis l'accent sur la dimension africaine du Maroc, son contexte commercial développé et ses investissements sur le continent, soulignant que le Royaume constitue une plate-forme importante pour les opérateurs économiques canadiens souhaitant investir dans les marchés du continent africain.
Dans ce cadre, Mme l'ambassadeur a mis en relief les multiples accords de coopération et d’investissement dans les domaines du développement économique, technique, social, culturel et humain et les projets inaugurés à l’occasion des multiples visites de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Afrique, qui consacrent le choix stratégique et le caractère prioritaire que le Royaume accorde à sa profondeur continentale, à la prospérité économique et à une coopération Sud-Sud solidaire et agissante avec l’Afrique.
Cette rencontre a été également l'occasion pour Mme Chekrouni de souligner les priorités du Maroc, pays hôte de la COP 22, en précisant, à cet égard, qu'elle constitue une plate-forme idoine pour l’opérationnalisation de l'Accord de Paris, notamment les aspects liés au financement climatique, le renforcement des capacités, la résilience climatique, l’adaptation et le transfert des technologies.
A ce propos, elle a décliné la vision de la présidence marocaine de la COP22, en insistant sur le maintien de la dynamique de la mobilisation en faveur du climat et sur la consolidation de la mobilisation des acteurs non étatiques, notamment canadiens.