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Les araignées pêcheurs de poissonsLundi 30 Juin 2014
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Si beaucoup de gens ont déjà peur des araignées, les poissons devraient s’y mettre aussi. Une étude menée par Martin Nyffeler, de l’université de Bâle en Suisse, révèle la présence d’araignées mangeuses de poisson sur tous les continents, excepté l’Antarctique. Ces travaux ont été publiés le 18 juin dernier dans la revue en ligne PLoS One. Le chercheur a relevé 80 cas où des araignées ne se contentent plus de grignoter des insectes. L’an dernier, Martin Nyffeler avait publié une autre étude sur les araignées qui chassaient... des chauves-souris ! Il a cette fois été aidé par Bradley J. Pusey, de l’université de l’ouest de l’Australie. D’après eux, la prédation de poissons semble plus courante que prévu, en particulier pour les espèces qui vivent près de l’eau. Comme le souligne la BBC, certaines sont pourvues de poisons suffisamment puissants pour abattre des poissons plus grands qu’elles. Au total, plus d’une douzaines d’espèces ont été observées en pleine pêche dans la nature. Elles font partie de cinq grandes familles d’araignées : Corinnoidea, Ctenoidea, Lycosidae, Pisauridae et Trechaleidae. Plus de 75% des pisauridés chassent des poissons. Trois autres familles comprennent des membres qui s’en sont révélées capables, mais uniquement en laboratoire, comme Argyroneta aquatica, Desis marina ou Heteropoda natans. Les araignées concernées vivent près des cours d’eau et possèdent un cocktail de neurotoxines et d’enzymes capables de tuer et de digérer leurs proies aquatiques. Les araignées d’Amérique du Nord représentent la majorité des cas, en particulier les espèces des zones humides de Floride. En moyenne, leurs proies sont 2,2 fois plus longues qu’elles. La technique de pêche la plus pratiquée par les araignées consiste en une véritable embuscade. Elles se placent sur un support solide et déposent leurs pattes avant à la surface de l’eau. Quand elles repèrent un poisson et qu’il passe à proximité, elles l’agrippent, le mordent et le sortent de l’eau. C’est seulement sur la terre ferme qu’elles commencent à dévorer et digérer leur proie, un procédé qui peut durer plusieurs heures.
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