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Aussi bien Jamal Rhmani que Abdelouahed Souhail ont dû se contenter d’allusion plutôt courte, mais non moins pertinente.
Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle et membre du Bureau politique de l’USFP a déclaré, dans ce sens, que la famille politique de son parti c’est d’abord la Koutla et les partis de la gauche.
Pour sa part, Abdelouahed Souhail, membre du Bureau politique du PPS, a affirmé que les alliances de son parti sont dans la Koutla et qu’il tient à cela. «On appelle plutôt tous les partis politiques qui se reconnaissent dans notre plateforme de nous rejoindre», a-t-il précisé.
Des propos qui nous rappellent l’intervention d’Ahmed Zaidi, chef du Groupe socialiste à la Chambre des représentants, lors d’une conférence de presse tenue jeudi dernier à Rabat, pour présenter le bilan des activités dudit Groupe au titre de la huitième législature. Il a affirmé à ce sujet que l’USFP n’intègrera aucune alliance avant les législatives du 25 novembre et que les alliances en cours sont dictées par des considérations électorales de circonstance et du coup, elles ignorent que l’engagement politique exige de s’adresser au peuple avec un bilan commun à défendre, tout en reconnaissant les éventuels manquements et défaillances.
Même son de cloche du côté de Nizar Baraka, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Affaires économiques et générales et membre du Comité exécutif du parti de l’Istiqlal, qui a fustigé la logique quantitative défendue par le G8.
Selon lui, cette logique de ratisser le plus large possible risque de vider les élections de leur essence même. Dès lors qu’il y aura une majorité arithmétique avant la tenue des élections du 25 novembre, le choix du citoyen deviendra complètement caduc. «Et cela nous inquiète, parce qu’il transgresse le sens et l’esprit même de la nouvelle Constitution qui stipule que le citoyen doit décider de son avenir», a-t-il martelé.
Le membre du Comité exécutif du PI a expliqué que son parti ne compte en aucune manière entrer en lice dans des regroupements destinés à ratisser le maximum de formations politiques pour disposer d’une majorité théorique. « Nous voulons respecter le choix des citoyens qui doivent décider de la politique qu’il faudra mener. Et c’est à partir de ce choix, qu’on va décider d’adhérer au programme qui sera proposé par le futur chef de gouvernement et, par conséquent, d’entrer ou pas dans le prochain Exécutif », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter que le PI n’est pas et ne sera jamais un parti d’appoint, servant à compléter les calculs politiciens de certains partis. L’intervenant est allé plus loin. Il a considéré que le fait de s’autoproclamer, aujourd’hui, comme chef du prochain gouvernement est une insulte à l’intelligence des Marocains car, selon lui, ce genre d’enchères politiques touche en profondeur le principe du vote et risque de pousser beaucoup de nos compatriotes à ne pas aller voter puisqu’ils auront le sentiment que les dès sont joués d’avance voire même pipés.
L’ensemble des représentants des partis de la Koutla ont été unanimes à considérer que les législatives du 25 novembre constituent un sérieux test qu’il faut réussir avec brio afin de rétablir la confiance des citoyens dans la politique et dans les institutions.
C’est, entre autres, ce qu’a fait Jamal Rhmani en tirant la sonnette d’alarme et en précisant que les formations politiques sont appelées à relever trois défis, à savoir la création d’emploi pour les jeunes dont le nombre va grandissant, la réforme du système de retraite et de la Caisse de compensation.
Pourtant, Hamid Faridi du Mouvement populaire n’a pas semblé très chaud pour les prochaines échéances électorales. Il a estimé que la classe politique aurait dû faire son autocritique avant de se précipiter dans le processus électoral. «On aurait aimé avoir davantage de temps pour faire le ménage au sein de nos partis afin de les préparer au changement», a-t-il noté avant d’ajouter : «On aurait dû profiter de la pression exercée par le Printemps arabe pour construire nos partis de l’intérieur».
Pour lui, il y a une vraie rupture entre les citoyens et les partis politiques qu’il faut combler à travers de nouvelles générations d’hommes politiques, de nouvelles idées et une autre manière de faire de la politique.