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Ces défaillances techniques ne sont plus un secret pour personne même pour les autorités locales, régionales et centrales qui ont pris connaissance de ce problème via un rapport du bureau de contrôle Veritas dans lequel ce dernier affirme que les appareils de pression et les compresseurs d’ammoniac NH3 dont disposent les abattoirs présentent un vrai danger pour les usagers et pour la population avoisinante.
En effet, ledit rapport a révélé que les 30 appareils contenant de l’ammoniac et de l’air comprimé à des niveaux qui peuvent dépasser les 26.5 bars de pression présentent un réel danger, d’autant plus que leurs réservoirs ont plus de 10 ans d’âge. Le rapport de Veritas est allé jusqu’à prôner l’interdiction de toute utilisation de ces appareils tant que des tests hydrauliques attestant de leur viabilité n’ont pas été effectués.
Pire, M. Dhabi nous a confié que les autorités locales ainsi que la société délégataire ont refusé une demande du Syndicat des chevillards qui consiste à soumettre les frigos des abattoirs au contrôle d’un laboratoire spécialisé dans les fuites d’ammoniac.
M. Dhabi est allé plus loin, en estimant que certaines parties essaient de dissimiler ce dossier et à leur tête, la chargée de la commission de coordination et de suivi de la gestion déléguée des abattoirs. « La société délégataire s’était engagée à investir dans de nouvelles installations et jusqu’à aujourd’hui rien n’a été fait et le Conseil de la ville reste bouche cousue », nous a-t-il déclaré.
Aujourd’hui, les rumeurs enflent. Les abattoirs de Casablanca risquent de fermer leurs portes pour d’éventuels travaux. D’après certaines sources, les autorités locales comptent mettre en place une nouvelle installation de refroidissement et le remplacement de l’ammoniac par un autre produit chimique. « Rien n’est sûr pour le moment puisqu’aucune information officielle n’a filtré des réunions entre les autorités locales, la société délégataire et les responsables du Conseil de la ville qui se succèdent ces jours-ci à une cadence effrénée», nous a confié une source ayant requis l’anonymat. Pourtant, cette source est sûre qu’une fermeture des abattoirs sera inéluctable comme en atteste l’encouragement de l’abattage clandestin dans les tueries de Mohammedia. « Aujourd’hui, le Conseil de la ville ferme les yeux sur cet abattage qui se fait quotidiennement au vu et au su de tout le monde », nous a-t-elle lancé avant d’ajouter : « Il compte, en cas d’une fermeture provisoire des abattoirs, de bénéficier des viandes rouges provenant de ces abattages pour combler tout déficit au niveau de l’offre».