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Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui préconise un règlement négocié du conflit avec Israël au grand dam de ses rivaux du Hamas au pouvoir à Gaza, a affirmé lundi au sommet arabe de Doha que “le monde doit être placé face à ses responsabilités en ce qui concerne le conflit israélo-arabe”.
Il a appelé les dirigeants arabes à entrer en contact avec le Quartette international sur le Proche-Orient pour amener Israël à se plier à l’option de la paix. “Toute réticence ou tergiversation attisera la tension et anéantira ce qui reste de l’espoir de parvenir à la paix”, a-t-il averti.
Depuis la relance du processus de paix en novembre 2007, M. Abbas et le Premier ministre israélien sortant Ehud Olmert se sont rencontrés à plus de vingt reprises mais les négociations n’ont enregistrée aucun percée.
Le député Abdallah Abdallah, chef de la commission politique au Parlement palestinien, estime toutefois que le recours à la communauté internationale serait vain tant que perdurent les divisions interpalestiniennes.
Le Fatah et le Hamas doivent reprendre des discussions de réconciliation au Caire début avril mais un accord parait peu probable en raison du fossé qui les sépare notamment en ce qui concerne les négociations avec Israël.
“Nous ne voyons pas de différence entre les différents gouvernements israéliens. La dernière agression contre Gaza a été menée par un gouvernement israélien qui parle de paix”, a déclaré le chef du gouvernement du Hamas Ismaïl Haniyeh dans une interview publié mardi, se référant à l’offensive de décembre/janvier qui a fait plus de 1.400 morts selon les Palestiniens.
“Il vaut mieux à la rigueur avoir à la tête de l’entité (Israël) un gouvernement aux positions claires qu’un gouvernement qui assassine, détruit et assiège tout en parlant de paix”, a-t-il ajouté.