-
À Sète, Mustapha Jmahri explique l’identité maritime d’El-Jadida
-
Journée culturelle bissau-guinéenne au Théâtre Mohammed V : Bonnes performances du groupe «Netos de Bandim» et de l'artiste musicien Binham Quimor
-
La diversité culturelle du Maroc célébrée au Village de la Francophonie à Paris
-
"Le plus grand mariage du monde", un spectacle célébrant les traditions marocaines le 7 décembre prochain à Casablanca
Retour sur une "success story" franco-américaine, avant la sortie du nouvel opus. "Les Minions 2: Il était une fois Gru" est sorti vendredi aux Etats-Unis, en Angleterre, et en Chine, avec deux ans de retard, pandémie oblige.
Une sortie attendue par des millions de fans: la franchise, depuis le premier volet, "Moi, moche et méchant" (2010), a rapporté 3,7 milliards de dollars au box-office, selon le site spécialisé IMDB, sans compter les multiples dérivés, en faisant l'une des plus rentables de l'histoire. Scénario réduit au minimum, succession frénétique de gags parfois au ras des pâquerettes... "L'essentiel dans ces films, c'est juste d'être stupide et de s'amuser", assume gaiement auprès de l'AFP le réalisateur américain du dernier film, Kyle Balda.
Sales gosses en forme de gélule, au corps jaune habillé d'une salopette, les "Minions" n'étaient à l'origine que des personnages secondaires, mais ont volé la vedette à Gru, l'anti-héros de "Moi, moche et méchant". Dès 2015, ils sont au coeur d'un premier "spin-off", "les Minions".
Pari risqué, faire tenir un film entier sur des personnages s'exprimant dans un mélange inventé et sans queue ni tête de langues latines et asiatiques. Mais gagné: un milliard de dollars de recettes au box-office.
"Bien sûr, ils parlent. Mais personne ne comprend ce qu'ils disent !", s'amuse Kyle Balda, qui aime s'inspirer de classiques comme Charlie Chaplin ou Jacques Tati : faire rire "sans dépendre des dialogues", pour un réalisateur d'animation, c'est comme "l'ascension de l'Everest", relève-t-il. Dans l'esprit, burlesque et anarchique, le succès des "Minions" "peut être comparé à celui des « Lapins Crétins »" dans le jeu vidéo, attachants et stupides eux aussi, signale Gersende Bollut, auteur d'ouvrages sur l'animation qui collabore à la revue spécialisée Animascope.
Le nouvel opus ne change pas une formule qui a fait ses preuves, au risque de la répétition. Le film remonte aux débuts de Gru, ce méchant raté: entouré d'une armée de Minions, l'ado espère intégrer un groupe de super-vilains, les Vicious 6. Un projet qui va immanquablement dérailler.
Bouillon de culture
La culture judéo-marocaine a été mise à l'honneur à Zagreb, à l'occasion d’un évènement culturel, organisé par l’ambassade du Maroc en Croatie, en collaboration avec l’ambassade d’Israël et en présence des chefs religieux des deux communautés musulmane et juive dans ce pays. Placé sous le thème '’héritage judéo-marocain, un modèle de coexistence harmonieuse millénaire entre musulmans et juifs’’, cet évènement culturel s’inscrit dans le cadre de la promotion du modèle marocain et de sa tradition ancestrale de partage, de cohésion et de dialogue interculturel et interreligieux.
‘’Cette initiative avait comme objectif de partager avec le public croate des aspects du judaïsme marocain, considéré comme modèle dans le monde, grâce à la longue et riche histoire partagée dans le respect et l’harmonie entre juifs et musulmans du Royaume du Maroc durant des siècles’’, indique un communiqué de la Chancellerie du Maroc à Zagreb.
Production et distribution
Le producteur de films, Hassan Chaoui, a annoncé, jeudi à Dakar, la création par des opérateurs privés d'une nouvelle société maroco-sénégalaise pour la production et la diffusion de films particulièrement africains.
L'annonce de ce projet a été faite par M. Chaoui dans une déclaration à la MAP à l'occasion de la 3-ème édition du Festival de cinéma ''Les Téranga'', qui se déroule à Dakar du 29 juin au 2 juillet, avec le Maroc comme invité d'honneur et auquel participe une forte délégation de professionnels marocains et du Centre cinématographique marocain (CCM).
M. Chaoui, qui participe à la compétition de ce Festival avec le film "Les Portes du ciel", réalisé par Morad El Khaoudi, a fait état de l'existence d'un "potentiel" en Afrique en matière de production, invitant tous les opérateurs du secteur et les investisseurs à "découvrir ce monde d'industrie qui peut être très intéressant".
Il s'agit d'"une véritable industrie, d'un domaine qui n'a pas de frontières, comme le sport", a-t-il déclaré tout en se félicitant de la tenue au Sénégal de ce festival du cinéma, "une manifestation extraordinaire", qui doit être tenue dans tous les pays africains, où il existe "un potentiel et des infrastructures extraordinaires et aussi de l'énergie humaine".