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national
perçoivent une amélioration
de leurs
conditions
de vie
C'est le cas de 85% des actifs occupés, de 87% des inactifs et de 66% des chômeurs, précise le HCP dans une note intitulée : "40 ans après la Marche Verte : croissance économique et développement humain dans les régions du Sud du Maroc".
Près de 72% des personnes âgées de 20 à 59 ans contre 68% au niveau national perçoivent une amélioration de leurs conditions de vie. Ils expriment le point de vue de 90% des "employeurs, cadres supérieurs et responsables hiérarchiques", 65% des "ouvriers non qualifiés" et 54% des chômeurs, relève la note.
Par ailleurs, 61% de la même catégorie d'âge, contre 59% au niveau national, pensent que les politiques publiques ont amélioré leurs conditions de vie.
Cette proportion varie de 75% parmi les "employeurs, cadres supérieurs et responsables hiérarchiques", à 56% parmi les "ouvriers non qualifiés" et à 43% parmi les chômeurs, souligne la même source.
Une proportion de 71%, contre 66% à l'échelle nationale, considèrent qu'au Maroc, les différentes composantes ethniques, religieuses sociales et politiques de la société marocaine vivent en harmonie et leurs rapports ne souffrent pas de tensions particulières.
Enfin, 68% de la même tranche d'âge expriment le souhait de créer leur propre entreprise ou de réaliser un projet personnel. C'est le cas notamment de 92% parmi les "commerçants et intermédiaires financiers", de 88% parmi les "ouvriers et artisans qualifiés" et de 63% parmi les "cadres supérieurs, responsables hiérarchiques et employeurs".
Pour ce qui est de la scolarisation des enfants âgés de 6 à 22 ans, tous niveaux confondus, dans les provinces du Sud, le taux brut est passé de 67,4% en 2004 à 81,8% en 2014 contre respectivement 56,1% et 74,9 % à l'échelle nationale, selon le Haut-commissariat au plan (HCP).
Cette évolution dépasse ainsi les performances réalisées, dans ce domaine, par des régions aussi avancées dans ce domaine que celle de Casablanca-Settat avec 79,3% ou de Rabat-Salé-Kénitra avec 78,8 %, précise le HCP dans sa note
Par ailleurs, le nombre moyen d'années d'études de la population âgée de 25 ans et plus a été de 3,4 années en 2004 et de 4,6 années en 2014, dépassant ainsi à cette date la moyenne nationale de 4,4, relève la note.
Concernant la proportion, dans cette même tranche d'âge, des personnes ayant au moins un niveau scolaire équivalent ou supérieur à l'enseignement collégial, elle est ainsi passée de 23,8% en 2004 à 33,3 % en 2014 contre respectivement 23% et 30,4% au niveau national.
Quant à l'espérance de vie scolaire, elle a évolué de 11,4 années en 2004 à 13,5 années en 2014, dépassant le niveau de 12 années observé, à l'échelle nationale, ou encore ceux de 12,7 ou de 12,5 années relevés respectivement dans la région de Casablanca-Settat et celle de Rabat-Salé-Kénitra.
Concernant le chômage, les taux enregistrés par les 2 recensements de 2004 et 2014 se maintiennent autour de 24% touchant particulièrement, comme au niveau national, la catégorie des jeunes et des détenteurs de diplômes.
C'est là une des priorités dont devraient sûrement se saisir les nouvelles institutions élues dans le cadre de la régionalisation avancée, et ce d'autant plus que ces régions, bénéficiant d'une forte et constante solidarité nationale, connaissent une remarquable amélioration des niveaux de vie de leur population, une quasi-éradication de la pauvreté et une réduction sensible des inégalités sociales.