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Les signataires indiquent : « Depuis le premier avril 2019, des manifestations quotidiennes de protestation continuent de secouer les camps. Les manifestants demandent la liberté de s’exprimer et de circuler».
Ils affirment qu’en coordination avec l'armée algérienne, la direction du Front Polisario a imposé un double cordon militaire interdisant toute circulation à l'intérieur des camps. Un autre cordon a été placé à l'entrée et à la sortie des camps interdisant la circulation vers la Mauritanie, le Maroc et le reste des territoires algériens ».
Les signataires ajoutent : « Le dimanche 28 avril, pour réprimer, intimider et disperser les manifestants, le Polisario a employé des chars et des véhicules militaires. Le bilan était très lourd : de nombreux manifestants blessés et 14 arrêtés, dont plusieurs ont entamé une grève de la faim à l’intérieur de la tristement célèbre prison «Adhaybia» située dans les confins du désert algérien».
Yassine Belkassem et El Matouat Yahya, dénoncent les détournements d’aides humanitaires et le fait que les auteurs de ces détournements s’en flattent comme le prouve la vidéo diffusée le 30 avril 2019 qui montre Slima Mint Mohammed Ould Bnine, l’ex- future épouse de Dadi Ould Benamar originaire de la tribu Rguibat Ouald Moussa, représentant du Polisario dans le pays Basque en Espagne, exhibant la coquette somme de 25.000 euros que son époux lui a offert en guise de dote pour leur seconde noce. Les deux organisations de MRE dénoncent le détournement des aides internationale pour subvenir aux premiers besoins des populations séquestrées. Ces détournements, écrivent-ils, n’auraient pu être effectués par les chefs du Polisario sans la complicité des autorités algériennes qui les abritent, arment et soutiennent militairement et diplomatiquement.
Face à cette catastrophe humanitaire Yassine Belkassem et El Matouat Yahya demandent à la Commission pour les droits humains du Conseil d'Europe, le Médiateur de l'Union européenne, la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples, la Commission asiatique pour les droits humains, l’Office des Nations unies d'Alto Commissariat pour les droits humains, le Conseil pour les droits humains, le HCR, l’Office pour les institutions démocratiques et droits humains de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Amnesty International, le Fonds pour la défense des enfants (CDF) USA, HRW, Droits humains sans frontières (HRWF), Libera à Rome, Euromed Rights, le Comité permanent des droits humains de la Chambre des députés italienne, les Régions Emilie Romagne et Toscane, des « interventions urgentes pour protéger la population des camps de la vindicte des tortionnaires du Polisario et de dépêcher des commissions d’enquête pour faire la lumière sur les violations des droits humains et les détournements des aides humanitaires perpétrés par la bande à Ghali et cautionnés par l’Algérie.
La lettre de RACMI et SMIS a été envoyée le 17 mai aux organisations gouvernementales et intergouvernementales internationales.