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Les autorités espagnoles ont, en outre, annoncé lundi avoir écarté la possibilité qu’il ait péri dans l'explosion mercredi soir de la planque des jihadistes à Alcanar (200 km au sud-ouest de Barcelone), où la cellule à l'origine de la double attaque préparait "un ou plusieurs attentats »..
"C'est évident [qu'il n'est pas mort à Alcanar] puisque c'est lui qui était au volant de la camionnette, il ne peut pas être mort", a indiqué le responsable de l'Intérieur de Catalogne, Joaquim Forn sur Catalunya Radio.
La police doit encore communiquer sur le sort d'un imam, Abdelbaki Es Satty, un Marocain âgé d'une quarantaine d'années, qui aurait endoctriné la cellule d'une douzaine de personnes qui a commis l'attentat de Barcelone jeudi et celui qui a fait un mort et six blessés quelques heures plus tard à Cambrils.
A signaler, par ailleurs, qu’une manifestation de la communauté musulmane d’Espagne contre le terrorisme devait avoir lieu hier soir à Barcelone.
Pour sa part, celle de Tarragone avait dénoncé dimanche dernier les attentats et observé une minute de silence devant l’Hôtel de ville à l’appel de la Fédération des associations des Marocains d’Espagne (FAME).
Les participants ont confectionné un cœur avec des bougies et brandi des pancartes en arabe et en catalan. On pouvait y lire : « Le terrorisme ne nous divise pas», «Non en mon nom», «Le terrorisme n’a pas de religion» ou encore «Unis contre les terroristes».
«Nous sommes réunis ici pour dénoncer l’acte barbare qui a nui à toute la société », a assuré en l’occasion le président de la FAME, Mohammed El Idrissi. Et d’ajouter qu’un enfant marocain, lui-même victime des attentats, se trouve entre la vie et la mort, ce qui signifie que « le terrorisme nous attaque tous et ne fait aucune distinction entre nous».